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- Prochaine Conférence AssoSciences Emmanuelle Rial-Sebbag Les modèles embryonnaires comme nouveaux modèles d'étude en biologie : enjeux de gouvernance mercredi 9 octobre 2024 19h00 Salle du Sénéchal
Les modèles embryonnaires comme nouveaux modèles d'étude en biologie : enjeux de gouvernance Emmanuelle Rial-Sebbag Emmanuelle Rial-Sebbag juriste est directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) au CERPOP (Centre d’épidémiologie et recherche en santé des populations) Université Toulouse III Paul Sabatier où elle dirige l’équipe BIOETHICS en bioéthique et droit de la santé Directrice de la Plateforme « Éthique et biosciences » de Genotoul Titulaire de la chaire UNESCO « Éthique, sciences et société » Elle est enseignante associée en droit de la santé et en bioéthique à la Faculté de médecine de Toulouse (Purpan) Les modèles embryonnaires, élaborés à partir de cellules souches ou de cellules reprogrammées et non issues de fusion de gamètes, émergent aujourd’hui en biologie comme de nouveaux modèles d’étude. Ces modèles obtenus in vitro permettent, notamment, de mener des recherches sur la « boite noire » du développement embryonnaire et pourraient à l’avenir connaître d’autres applications. Des sociétés savantes, l’Agence de la biomédecine, le Comité d’éthique de l’Inserm et même la Loi de bioéthique en ont souligné les bénéfices scientifiques toute en interrogeant tant les questions ontologiques de la nature de ces modèles que celles liées aux procédures d’encadrement et de contrôle de leurs usages. Parmi les enjeux soulevés par les embryoïdes sont évoqués : quel statut juridique leur donner ? pourrait-on, devrait-on leur conférer un statut moral ? En d’autres termes, l’ensemble des positions nationales et internationales vise à proposer « un mode d’emploi » de ces modèles expérimentaux visant à accompagner leur développement tout en posant les limites à leur utilisation dans un cadre respectueux des valeurs éthiques et des principes juridiques. Cette conférence vise à présenter ce cadre, dans sa diversité et sa complexité, et à discuter les questions restées en suspens. Emmanuelle Rial-Sebbag est impliquée dans plusieurs projets de recherche nationaux et internationaux. Menés dans une démarche interdisciplinaire conjuguant les sciences humaines et sociales et les sciences biomédicales, fondées sur une dimension bioéthique, ses projets concernent de nombreux sujets aux enjeux sociétaux considérables : les biobanques, les thérapies innovantes, la recherche biomédicale sur les humains, les tests génétiques et la production et l’usage des données de santé. Elle est responsable de plusieurs cours et conférences portant sur les aspects éthiques et juridiques de la recherche biomédicale et des droits des patient.e.s. Elle a notamment coordonné un projet européen relatif aux enjeux sociétaux soulevés par l’utilisation des cellules souches dans le contexte de la médecine régénératrice. Actuellement, Emmanuelle Rial-Sebbag travaille à Toulouse dans l’unité Épidémiologie et analyse de la santé publique : les risques, les maladies chroniques et les handicaps où elle est responsable de l’équipe de recherche pluridisciplinaire Trajectoires d’innovations en santé : enjeux bioéthiques et impact en santé publique. Elle est aussi co-responsable de la plateforme sociétale Éthique et biosciences qui s’attache à développer le dialogue entre différents publics sur les aspects éthiques, légaux et sociétaux associés à la génomique et aux biotechnologies. Elle travaille au développement de la gouvernance des innovations en santé. Ses travaux visent à déterminer le rôle et la place de la loi parmi les différentes normes (éthiques, professionnelles, etc.) encadrant les innovations biomédicales, et ce à l’échelle nationale, européenne et internationale.professionnelles, etc.) encadrant les innovations biomédicales, et ce à l’échelle nationale, européenne et internationale. Conférence AssoSciences mercredi 9 octobre 2024 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite
- Notre Prochaine Conférence AssoSciences Catherine Jeandel Océan et Humanité focus sur la Méditerranée mardi 18 juin 2024 19h00 Salle du Sénéchal
Océan et Humanité focus sur la Méditerranée Catherine Jeandel LEGOS-OMP Océanologue – géochimiste – ENS – Docteur ès Sciences Université Paris VII Directrice de recherche CNRS au Laboratoire d’Etudes en Géophysique et Océanographie Spatiales (LEGOS) à Toulouse Médaille Georges Milot de l’Académie des sciences pour son étude du comportement des métaux et terres rares dans l’océan Présidente du conseil académique del’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées L’océan, qui donne à notre planète sa couleur bleue lorsqu’on la regarde depuis l’espace, subit de plein fouet l’impact de l’homme. L’augmentation du gaz carbonique (CO2) dans l’atmosphère perturbe le fonctionnement du couple « océan/atmosphère » qui s’était stabilisé depuis 8000 ans environ, et avec lui la circulation océanique. Le déséquilibre s’exprime de façon différente selon les régions du monde: évaporations plus importantes en Méditerranée, désalinisation des eaux aux hautes latitudes par la fonte des glaces ou dans le Pacifique Ouest par intensification des pluies. De même, la montée progressive du niveau de la mer, mesurée très précisément, est très contrastée d’un bout à l’autre du globe. Cette augmentation de CO2 atmosphérique a une autre conséquence, tout aussi inquiétante : l’acidification des eaux de surface avec des effets potentiellement dramatiques sur les algues et animaux à coquille calcaire (comme les huitres par exemple), car le calcaire se dissout en milieu acide. Ces organismes sont à la base de notre alimentation…il est urgent d’agir. L’exposé fera le point sur l’état des connaissances sur ces questions relatives au changement climatique et à la pression de l’humanité. Catherine JEANDEL étudie la géochimie marine, une des disciplines qui contribue à comprendre le fonctionnement de l’océan et plus particulièrement les interactions continents–océans. Dans le contexte du changement global lié à l’activité humaine, il est essentiel de mieux quantifier les flux de matière transférés entre les compartiments de la planète, c’est en partie la tâche que s’est assignée l’équipe de Géochimie Marine du LEGOS. (Laboratoire d’Etudes en Géophysique et Océanographie Spatiales). Initiée très jeune à la mer à Locquirec, Catherine JEANDEL aime parler de sa passion de chercheuse et d’océanographe à tous les publics, y compris ceux qui se trouvent à l’écart de l’accès à la culture scientifique. Elle a ainsi initié et monté avec des collègues une exposition itinérante à bord d’un train, en amont de la COP21, intitulée le « Train du Climat ». Elle met ses connaissances à disposition du public par l’intermédiaire de 5 livres co-écrits ou co-édités dont un manuel d’enseignement « La Géochimie Marine » (Eds Vuibert) et trois recueils d’articles « Le Climat à découvert », « L’énergie à découvert » et « L’eau à découvert » (Eds CNRS) Chercheuse reconnue par ses pairs avec près de 150 publications dans des revues à comité de lecture, la médaille de bronze du CNRS dès 1992 et le prix Georges Millot de l’Académie des Sciences (2018), Catherine Jeandel a également été distinguée par la société civile (Chevalier de la Légion d’Honneur et Officier de l’Ordre du Mérite). Elle dirige actuellement l’Observatoire Midi-Pyrénées, qui regroupe 9 laboratoires dont le LEGOS, à Toulouse. Conférence AssoSciences mardi 18 juin 2024 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite
- Conférence 16 juin 2022 19h00 Salle du Sénéchal
Le télescope Spatial James Webb : une nouvelle fenêtre sur l'Univers Olivier Berné Je suis astrophysicien au CNRS, à l’institut de recherche en astrophysique et planétologie de Toulouse. Mes travaux concernent la spectroscopie infrarouge des régions de formation stellaire et planétaire. Je suis responsable d’un des programme d’observation "Early Release Science" sur le télescope spatial James Webb dont le lancement est prévu fin 2021. J'ai co-fondé avec Tamara Ben Ari le collectif Labos 1point5 qui rassemble plusieurs centaines de scientifiques en France et dont l’objectif est de réduire l’empreinte environnementale de la recherche. Un vaisseau spatial doté miroir de plus de 6 m de diamètre plaqué or, 4 instruments super-performants, 5 écrans thermiques déroulables d’une surface de plus de 200 m2, le tout replié comme un origami puis placé dans la coiffe d'une fusée Ariane 5, et enfin envoyé sur une orbite située au déjà de celle de la Lune pour y être déployé à l’aide de plus de 130 mécanismes. Il ne s’agit pas de science fiction mais de la mission du télescope spatial James Webb, qui se déroule avec succès depuis le 25 décembre 2021. Mais quels sont les objectifs de cette mission de la démesure ? Pourquoi construire un projet aussi fou et couteux au moment où d’autres enjeux nous semblent plus urgents ? Je tenterai d’illustrer dans cette présentation ce qui fait de la mission James Webb une mission pour l’humanité, et en quoi il importe de s’intéresser à nos origines cosmiques à l’heure où notre destin est incertain. Grand comme un terrain de tennis, le télescope spatial James Webb comporte un miroir pliable de 6,6 m de diamètre. (Vue d’artiste NASA GSFC/CIL/Adriana Manrique Gutierrez) Télescope James Webb : « Une nouvelle fenêtre sur l’univers » pour deux astronomes bretons L'astrophysicien Olivier Berné sera l'un des premiers à utiliser le télescope James Webb, qui doit être lancé le 25 décembre. Il explique à France 24 ce qu'il veut observer dans l'univers et pourquoi ce télescope, qui prend la relève de Hubble, va changer la donne pour notre compréhension de l'espace
- Julie Jesson La Recherche participative : définitions et perspectives en santé des populations 21 mai 2024 19h00 Salle du Sénéchal
La recherche participative : définitions et perspectives en santé des populations Chargée de recherche Inserm CERPOP Centre d’épidémiologie et de recherche en santé des populations Université Toulouse III Paul Sabatier Donner leur place aux citoyens dans la production des savoirs et de l’innovation, aux côtés des chercheurs : c’est l’objectif de la recherche participative. Cette modalité de recherche peut concerner tous les domaines scientifiques et tous les sujets, sous des formes extrêmement variées. Elle favorise une science à l’écoute des enjeux sociétaux. La conférence abordera ces aspects dans le domaine de la recherche en santé en l'illustrant avec plusieurs exemples concrets, mis en œuvre ou développés par le Centre d'épidémiologie et de recherche en santé des populations (CERPOP). Le Docteur Julie Jesson est Chargée de Recherche Inserm au sein de l’axe « Santé globale périnatale, enfants et adolescents en Afrique » de l’équipe SPHERE, au CERPOP. Ses recherches portent sur la santé globale des adolescents, plus particulièrement les adolescents affectés par le VIH en Afrique sub-saharienne. Elle a mené des analyses quantitatives dans de grandes cohortes d’enfants et d’adolescents vivant avec le VIH, a conçu des interventions pilotes pour améliorer la prise en charge nutritionnelle dans les soins VIH pédiatrique en Afrique de l'Ouest et a dirigé plusieurs projets de recherche qualitative à Abidjan, en Côte d’Ivoire, avec des adolescents vivant dans des quartiers défavorisés, sur le thème de la nutrition, et avec des adolescents vivant avec le VIH sur le thème de la Santé Sexuelle et Reproductive. Elle est donc sensibilisée aux nombreux défis auxquels sont confrontés les adolescents vivant dans des contextes à ressources limitées, affectés par le VIH ou non, notamment leur manque d'accès à des soins adaptés et appropriés. Avec son équipe, elle cherche à développer de plus en plus l'approche participative pour mieux intégrer le point de vue des adolescents et des jeunes adultes, et proposer in fine des interventions adaptées et appropriées à ce public.
- Usages numériques Hordes numériques Vies numériques : quels risques pour la démocratie Séraphin Alava jeudi 18 avril 2024 19h00 Salle du Sénéchal
Usages numériques Hordes numériques Vies numériques : quels risques pour la démocratie Séraphin Alava Professeur émérite en Sciences de l'éducation U.TOULOUSE II Président « Les Militants des Savoirs » - Knowledge Activists NGO Expert auprès du Comité économique et social européen (CESE) Expert auprès de l'Unesco sur les radicalisations violentes numériques Membre du conseil départemental de la laïcité 31 Chef de file de 6 projets ERASMUS+, H2020, DJ Justice, ISF POLICE Expert institut des hautes études en Education et Formation. Dans sa conférence intitulée « Usages numériques-hordes numériques-vies numériques », le professeur émérite Séraphin Alava, sociologue reconnu de l'éducation et du cyberespace, propose une exploration approfondie de l'impact du numérique sur la société contemporaine. Fort de son expérience de dix ans dans le domaine, il aborde le concept de « cyborgisation » de la société, où chaque aspect de la vie humaine intègre désormais une dimension numérique. Le professeur Alava examine les multiples facettes de nos existences numériques, soulignant à la fois les contributions positives de ces technologies à la vie citoyenne, comme l'accès facilité à l'information et la création de communautés en ligne, et leurs risques potentiels, notamment la désinformation, la surveillance de masse et les atteintes à la vie privée, qui menacent les fondements mêmes de la démocratie. À travers une analyse des tendances actuelles, des études de cas et des données empiriques, Alava met en lumière la complexité des interactions entre les individus et les technologies numériques. Il invite à une réflexion critique sur les enjeux d'une citoyenneté numérique éclairée, plaidant pour une meilleure éducation au numérique et pour des politiques publiques qui favorisent l'inclusion, la sécurité et le respect de la vie privée en ligne. Cette conférence, qui combine théorie sociologique et observations concrètes, vise à équiper les participants des outils nécessaires pour naviguer et participer de manière responsable dans cet écosystème numérique omniprésent, en soulignant l'importance de développer une compréhension nuancée des technologies numériques et de leur impact sur la société. Conférence AssoSciences jeudi 18 avril 2024 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite
- Olivier Neyrolles jeudi 14 décembre 2023 19h00 Salle du Sénéchal
Mieux vaut prévenir que guérir : les bénéfices des vaccins, de la variolisation aux vaccins à ARN Olivier Neyrolles directeur de recherche au CNRS directeur de l’Institut de Pharmacologie et de Biologie Structurale à Toulouse (UMR5089 |CNRS - UT3) médaille d’argent du CNRS en 2021 « Il est temps de refermer le livre des maladies infectieuses et de déclarer la guerre aux pestes gagnée » Cette proclamation qu’aurait faite l’administrateur général de la santé publique des États-Unis, William Stewart, à la fin des années 1960 n’a jamais été authentifiée. Cependant la croyance selon laquelle les maladies infectieuses avaient été vaincues était largement répandue dans les années 1960 et 1970, croyance due en particulier au succès de la vaccination, contre la variole en premier lieu, et contre bien d’autres maladies. La pandémie de SIDA au début des années 1980 a fait s’effondrer cette certitude, et les maladies infectieuses sont encore bien présentes aujourd’hui, comme en témoignent les pandémies de grippe ou de COVID-19, pour n’en citer que des plus récentes. Même des maladies anciennes, comme la tuberculose, font encore des ravages, avec plusieurs millions de décès chaque année dans le monde. Dans ce contexte, la recherche pour le développement de vaccins nouveaux, ou plus efficaces que les vaccins actuels, est un enjeu majeur de santé publique mondiale. Dans cette conférence, nous dresserons un portrait de l’histoire des vaccins et de l’impact extraordinaire qu’ils ont eu sur le contrôle des maladies infectieuses. Nous détaillerons les bases biologiques du développement des vaccins. Enfin, nous discuterons des enjeux, tant scientifiques que culturels et sociétaux, de la recherche contemporaine sur les vaccins. Conférence AssoSciences 14 décembre 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse
- Florian Laguens 1919 Einstein Superstar mardi 21 novembre 2023 Salle du Sénéchal 19h00
1919 Einstein Superstar Florian Laguens maître de conférences en histoire et philosophie des sciences à l’IPC-Facultés Libres (Paris) chargé d’enseignement à l’Université Paris Cité (M2 Histoire et Philosophie des sciences) Conférence AssoSciences 21 novembre 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse 6 novembre 1919. Londres, Royal Society. Joseph Thomson, prix Nobel de physique, a une annonce à faire : le portrait de Newton qui trône au-dessus de son siège de président va être décroché. C’est une métaphore, bien sûr. Le portrait restera là où il est, au-dessus du siège du président de la Royal Society, l’une des plus prestigieuses sociétés savantes du monde. Newton en fut lui-même le président, d’ailleurs. Mais Newton est détrôné. Par Einstein. Deux équipes d’astronomes anglais ont confirmé par leurs mesures les prédictions établies par un savant allemand. Nous sommes en 1919 et le premier anniversaire de l’armistice sera célébré la semaine prochaine. Ce jeudi 6 novembre est historique. La théorie de Newton, la théorie que l’on considérait comme la plus fermement établie de l’histoire de l’humanité, vient d’être disqualifiée. Au cœur de cet épisode historique : le directeur de l’observatoire de Cambridge, Arthur S. Eddington. Il a presque trente-sept ans. Il est déjà l’un des plus célèbres astronomes de son temps, il sera le plus influent de l’entre-deux-guerres. Voici son histoire, ou plutôt l’histoire d’une éclipse. Celle du 29 mai 1919, au cours de laquelle il a effectué les mesures qui justifieront, quelques mois plus tard, l’annonce tonitruante du 6 novembre. On expliquera qu’il n’a encore jamais rencontré Einstein, même s’il est son représentant le plus éminent dans le monde anglophone. On montrera comment il a œuvré par ses livres, ses cours et ses conférences en faveur de la relativité générale. On découvrira comment il faillit ne jamais observer l’éclipse. On verra comment a été orchestrée la médiatisation de cet événement rare, pour finalement faire d’Einstein une « superstar ».
- Aurore Avarguès-Weber L'intelligence des abeilles : révolution et perspective jeudi 13 avril 19h00
« L'intelligence des abeilles : révolution et perspectives » Docteur Aurore Avarguès-Weber chercheuse en neurosciences cognitives et éthologue au Centre de recherche sur la cognition animale de Toulouse, étudie l’intelligence des abeilles et montre qu’elles peuvent « compter jusqu’à cinq ». Docteur Aurore Avarguès-Weber Centre de Recherches sur la Cognition Animale (CNRS, Université Toulouse 3) 118 Route de Narbonne 31062 Toulouse Cedex 9 Université Toulouse-III-Paul-Sabatier (doctorat) (jusqu'en 2010) Queen Mary University of London École normale supérieure Paris-Saclay Neurobiologiste Éthologue conférence jeudi 13 avril 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusa t31000 Toulouse Entrée gratuite Les abeilles sont des animaux fascinants. Elles sont connues pour leur intelligence collective : communication symbolique, organisation du travail, construction optimale… mais difficile d’imaginer que chaque ouvrière de la ruche soit elle-même douée d’une forme élaborée d’intelligence, et ce, malgré un cerveau minuscule et une durée de vie de quelques semaines uniquement. Or, les abeilles s'avèrent bel et bien capables non seulement d’apprendre mais aussi de compter, de classer des objets, de reconnaître des visages humains, de juger de leurs propres capacités de réussite face à un exercice difficile ou encore d’éprouver une certaine forme d’émotion, entre autres exemples de découvertes récentes. Ces preuves de capacités de raisonnement remettent en cause le dogme du caractère inné et réflexe des comportements des insectes ainsi que le lien direct entre intelligence et taille du cerveau. Lors de cette conférence, je vous présenterais quelques-unes des capacités étonnantes de ces insectes pollinisateurs, tout en décrivant les méthodes d'études permettant d'entrouvrir le voile sur l'intelligence des abeilles et discuterai de l'impact scientifique, philosophique et écologique de ces découvertes. Aurore Avarguès-Weber, née en 1983 à Givry en Saône-et-Loire, est une chercheuse en neurosciences cognitives et éthologue française qui étudie le comportement des abeilles au Centre de recherche sur la cognition animale de Toulouse. Elle est lauréate du prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science, ainsi que de la médaille de bronze du CNRS. Elle est originaire de Givry, en Saône-et-Loire, et effectue ses études secondaires à Chalon-sur-Saône. Elle intègre ensuite l'École normale supérieure de Cachan (Val-de-Marne). En 2010, elle soutient une thèse sur l'intelligence visuelle des abeilles sous la direction de Martin Giurfa (CRCA – Toulouse), intitulée « Cognition visuelle chez l'abeille Apis mellifera : catégorisation par extraction de configurations spatiales et de concepts relationnels ». Elle poursuit sa formation à la Queen Mary Universityà Londres (Royaume-Uni), où elle est boursière de la Fondation Fyssen, et à Gif-sur-Yvette sous la direction de Jean-Chrisophe Sandoz.Aurore Avarguès-Weber est biologiste au CNRS à l'Institut des sciences du cerveau, de la cognition et du comportement de Toulouse (ISC3T). Ses travaux de neurosciences cognitives portent sur l'intelligence des insectes sociaux principalement l'Abeille domestique mais aussi les bourdons, les guêpes et les frelons. Ils se situent dans la continuité des découvertes de l'éthologue allemand Karl von Frisch du milieu du XXe siècle, précurseur de la compréhension du comportement des abeilles. Elle démontre avec ses collègues les capacités d'abstraction de ces animaux notamment la catégorisation de leur environnement (un arbre, une fleur) et les relations des éléments entre eux (plus grand, au-dessus). Elle démontre également avec une équipe australienne que les abeilles sont capables de compter jusqu'à 5, de faire des additions et des soustractions basiques et de comprendre le concept du zéro à l'instar des primates. En 2015, elle a reçu une bourse internationale du talent émergent, l'un des prix L'Oréal-UNESCO pour les femmes dans la science pour sa recherche sur les mécanismes cérébraux de l'intelligence visuelle des insectes sociaux. La bourse, d'un montant de 20 000 €, doit permettre l’acquisition d’un simulateur de vol pour les abeilles. Finalement, cet outil auto-construit devient un simulateur de marche où l'abeille se déplace sur une balle en polystyrène roulant sur un flux d'air dans un environnement virtuel. Il permet ainsi de mesurer les mécanismes cognitifs du cerveau de l'abeille lors de ses prises de décision. En 2019, elle est lauréate de la médaille de bronze du CNRS.
- L’acceptabilité des restrictions liées à la lutte contre la covid-19 16 mai 2023 19h00
Conférence AssoSciences 16 mai 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite L’acceptabilité des restrictions liées à la lutte contre la covid-19 Premiers résultats d’une étude dans un quartier populaire de Toulouse Alexandra Soulier Philosophe Chargée de recherche CNRS Alexandra Soulier est chargée de recherches à l’Institut d’Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (Université Panthéon-Sorbonne et CNRS). Ses recherches s’inscrivent dans le champ de la philosophie de la médecine et portent principalement sur la santé publique. Elles se situent à l’articulation de la philosophie sociale et de la philosophie des sciences. Elle s’intéresse en particulier aux inégalités environnementales et sociales de santé et au rôle des sciences humaines et sociales dans les paradigmes actuels qui s’efforcent de penser la santé à l’interface entre celle des animaux, des hommes et de leur environnement. Elle exerce actuellement une mission à l’Institut de Recherche en Santé Publique pour l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS. Sa conférence portera sur un aspect de la récente pandémie qui nous a tous interrogés, au travers de résultats récents dans le cadre d’une recherche menée dans un quartier de Toulouse dont elle propose le résumé suivant. Le gouvernement d’exception (Champeil-Desplats, 2020 ; Fassin et al., 2020), qui débute avec l’entrée en vigueur de l’état d’urgence sanitaire et de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 pour répondre à l’épidémie de Covid-19, a autorisé la mise en place de mesures exceptionnelles sur l’ensemble du territoire français. En raison du primat accordé aux enjeux sanitaires, des limitations sans précédent ont ainsi restreint l’exercice des droits et des libertés (Leterre, 2021) et ont donné lieu à une activité accrue des forces de l’ordre pendant la crise sanitaire, notamment dans les quartiers populaires, devenus l’archétype de l’espace « à policer » (Bony, Froment-Meurice et Lecoquierre, 2021). En raison de leur rupture radicale avec le cours quotidien de la vie et leur force contraignante, ces mesures restrictives questionnent l’adhésion des personnes. Les mesures sanitaires présentées par le gouvernement comme des mesures « universelles », se sont concrétisées dans des situations spécifiques, en fonction des conditions de vie des personnes. En enquêtant à l’échelle d’un « territoire » urbain, nous avons cherché à étudier au plus près la manière dont des politiques sanitaires nationales ont rencontré des dynamiques locales préexistantes ou des initiatives visant à améliorer la couverture vaccinale de certaines catégories de population (Demailly, 2014; Gross, 2020). Cette conférence reviendra sur les premiers résultats d’une recherche basée sur une méthodologie qualitative, de type monographique, menée dans un quartier populaire de la ville de Toulouse. Cette approche monographique suppose l’étude minutieuse des pratiques de différents acteurs et de leurs interactions, en les situant dans un espace et un temps spécifiques. Cette enquête, commencée en octobre 2022, s’appuie sur des entretiens semi-directifs menés auprès des habitant.e.s et des acteurs « de proximité » de ce quartier classé « quartier prioritaire de la Politique de la Ville ». Ce travail a été réalisé en collaboration avec Laurence Boulaghaf et Alfonsina Faya-Robles.
- Serge Morand Biodiversité et Pandémies mardi 13 juin 2023 19h00 Sénéchal
Après la pandémie de covid-19 : biodiversité et une seule santé Conférence AssoSciences 13 juin 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite L'émergence d'un nouveau virus et la pandémie de COVID-19 s’inscrivent dans une longue série d'évènements épidémiques. Les causes sont connues et de mieux en mieux documentées. Après avoir présenté l'état des connaissances, nous aborderons les solutions pour prévenir l'émergence et la transmission des maladies infectieuses. Les initiatives sont nombreuses tant aux échelles globales qu'aux échelles des territoires. Serge Morand est chercheur au CNRS à l’unité MIVEGEC (IRD – CNRS – Université de Montpellier), basé à la Faculté de Technologie Vétérinaire de l’Université Kasetsart et Professeur invité à la Faculté de Médecine Tropicale de l’Université Mahidol. Il a été Directeur de Recherche détaché à l’IRD de 2003 à 2007 et mis à disposition au Cirad de 2014 à 2021. Écologue évolutionniste et parasitologue de formation, il mène des recherches en social-écologie de la santé en Asie du Sud-Est sur les liens entre biodiversité, changements globaux et santé dans une approche One Health - Planetary Health. Entre 2008 et 2022, Serge Morand a organisé de nombreuses missions de terrain en Thaïlande, Cambodge, Laos, Philippines et Vietnam, acquérant une solide expertise dans le travail de terrain en collaboration avec les communautés et les administrations locales. Serge Morand est Expert pour la Thailand International Cooperation Agency - TICA et coordonne le projet « Innovative Animal Health » qui associe Vanina Guernier et Nicolas Lainé de l’IRD ainsi que Michel de Garine-Vichatitsky du CIRAD. Il est également membre du panel d’experts One Health (One Health High Level Expert Panel - OHHLEP) de la Quadripartite One Health (OMS – OMSA – FAO – PNUE).
- Anne Cambon-Thomsen L’intégrité scientifique : comment cette dimension est (re)devenue partie intégrante de la recherche
L’intégrité scientifique : comment cette dimension est (re)devenue partie intégrante de la recherche et de la formation à la recherche aujourd’hui Anne Cambon-Thomsen Directrice de recherche émérite CNRS, au CERPOP (Centre d'épidémiologie et de recherche en santé des populations), UMR 1295, Inserm, Université de Toulouse, Université Toulouse III - Paul Sabatier Ancienne référente à l’intégrité scientifique de l’Université Paul Sabatier. Fondatrice de la plateforme Genotoul Societal Ambassadrice de l'Alliance pour les données de la recherche (RDA, Research data alliance). Conférence AssoSciences 19 Octobre 2023 19h00 Salle du Sénéc hal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse L’éthique de la pratique scientifique est essentielle à la validité des résultats obtenus et publiés, aussi bien qu’à la confiance du public dans la science et les scientifiques. Elle est au cœur des valeurs du monde scientifique et constitue ce qu’on appelle l’intégrité de la recherche. Ce qui était implicite pendant longtemps a bougé avec les évolutions des pratiques et des technologies en recherche ainsi que des rapports avec les médias pour devenir nécessairement explicite. Les crises souvent cachées et gérées de façon assez peu transparentes ou brutalement révélées dans des médias largement diffusés affectent l’image de la recherche en général, au-delà des cas particuliers et interrogent sur la conduite des métiers de la recherche. Les fraudes ont existé de tout temps, mais la pression de la « productivité » scientifique exacerbée, les outils disponibles, notamment numérique et d’imagerie changent le contexte pratique. Au-delà des fraudes caractérisées y-a-t-il des zones grises de ces métiers, comment y faire face et comment assurer la transparence ? C’est peu à peu, depuis une quinzaine d’années, que l’intégrité scientifique est devenue un sujet enseigné, organisé et même un objet du droit, au niveau national et international. C’est cette évolution que nous explorerons à travers des exemples dans divers domaines et en se référant à des textes et outils qui permettent de vivre cette dimension au quotidien. Comme tout aspect de la recherche, elle pose question et réclame de la vigilance aussi bien aux doctorants et jeunes chercheurs qu’aux plus chevronnés.
- Ruffin VanRullen mardi 16 janvier 2024 19h00 IA générative et cerveau : points communs et différence
IA générative et cerveau : points communs et différence Rufin VanRullen directeur de recherche CNRS en neurosciences et intelligence artificielle au Centre de recherche cerveau et cognition (CerCo – CNRS, UT3) Institut Toulousain d'Intelligence Naturelle et Artificielle (ANITI) L'IA (Intelligence Artificielle) générative est aujourd'hui au cœur des médias, source d'autant d'espérances que d'inquiétudes. Les grands modèles de langage (LLMs) tels que chatGPT peuvent répondre à des questions complexes et produire des textes cohérents. Les modèles de diffusion comme DALL-E ou Midjourney génèrent des images réalistes a partir d'une simple description. Nous expliquerons d'abord le fonctionnement de ces grands réseaux de neurones artificiels, avant d'en considérer les compétences et les limites associées. Ces IAs s'apparentent-elles vraiment au cerveau humain ? Comprennent-elles vraiment le monde, à notre manière ? Peut-on vraiment parler de créativité ? image générée par DALL-E selon la description "Rufin VanRullen is rewiring a small robot inside his laboratory" Rufin VanRullen est directeur de recherche CNRS en neurosciences et intelligence artificielle au Centre de recherche cerveau et cognition (CerCo – CNRS, UT3). Il occupe également une chaire de recherche au sein de l'Institut Toulousain d'Intelligence Naturelle et Artificielle (ANITI). Il étudie le fonctionnement du cerveau, et les différentes manières d'utiliser ces connaissances pour produire des systèmes d'intelligence artificielle plus performants, plus robustes, plus créatifs, et plus proches de la cognition humaine. Après un cursus de mathématiques et d’informatique, il s’est orienté très rapidement vers les sciences cognitives. Au cours de sa thèse, dirigée par Simon Thorpe, il travaille sur le codage neuronal et le traitement visuel rapide, puis il effectue un post-doctorat au California Institute of Technology avec Cristof Koch et s’intéresse alors aux mécanismes de l’attention visuelle. En 2002, il est recruté au CNRS. Ses travaux en neurosciences expérimentales et computationnelles explorent le rôle des oscillations cérébrales dans la cognition. Il démontre notamment que les oscillations font de notre perception un phénomène périodique – une séquence rapide de cycles perceptuels – à la manière d'une séquence vidéo. Plus récemment, sa recherche explore l'intelligence artificielle et les réseaux de neurones profonds. Il a reçu plusieurs financements européens (European Young Investigator Awards, ERC Consolidator Grant, ERC Advanced Grant) ainsi que la médaille de bronze du CNRS en 2007. Conférence AssoSciences mardi 16 janvier 2024 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite
- Nicolas André JUICE Direction Jupiter et ses lunes glacées mardi 27 février 2024 19h00 Salle du Sénéchal
Nicolas André Nicolas André est chercheur au CNRS à l'Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie de Toulouse. Il s'intéresse aux planètes du Système Solaire et à l'étude de leurs environnements magnétiques. Il a travaillé principalement sur les systèmes de Saturne et Jupiter avec les missions spatiales Cassini-Huygens et Juno. Il est responsable scientifique d'instruments embarqués sur la mission spatiale BepiColombo qui étudiera Mercure à partir de 2026. Il travaille sur la mission JUICE qu'il co-propose depuis presque 20 ans. La découverte par Galilée de quatre grandes lunes en orbite autour de Jupiter il y a quatre siècles a précipité la révolution copernicienne et a changé à jamais notre vision du système solaire et de l'univers. Aujourd'hui, Jupiter et ses lunes sont considérées comme l'archétype des systèmes de planètes géantes, à la fois dans notre système solaire et autour d'autres étoiles. La mission spatiale JUICE (JUpiter ICy moons Explorer) de l'Agence Spatiale Européenne a été lancée en Avril 2023 et a pour objectifs de fournir une caractérisation complète du systèmede Jupiter dans toute sa complexité. JUICE permettra de découvrir les origines des planètes géantes et de leurs satellites, et de rechercher des preuves d'environnements potentiellement habitables dans notre système solaire et au-delà, en détaillant notamment la diversité des processus et des couplages gravitationnels et électromagnétiques dans le système de Jupiter qui pourraient être nécessaires pour fournir un environnement stable aux lunes glacées Ganymède, Europe et Callisto sur des échelles de temps géologiques. Pour cela, JUICE embarque dix instruments de pointe pour effectuer des mesures de télédétection, de géophysique, de particules et de champs électromagnétiques in situ. Conférence AssoSciences mardi 27 février 2024 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite
- Clément Sire Quand des pauvres petits poissons sont confrontés à l’IA, la réalité virtuelle, des robots et des drones ! jeudi 21 mars 2024 à 19h00
Quand des pauvres petits poissons sont confrontés à l’IA, la réalité virtuelle, des robots et des drones ! Clément Sire Directeur de recherche at CNRS (section 02) Laboratoire de Physique Théorique Université de Toulouse Paul Sabatier, 31062 Toulouse, France Je montrerai d’abord que les efforts communs de biologistes du comportement et de physiciens permettent de caractériser avec précision les interactions sociales (attraction/répulsion et alignement) dans un banc de poissons. Ensuite, je présenterai l’interaction de poissons réels avec un poisson robot ou des poissons virtuels commandés par des modèles mathématiques ou d’intelligence artificielle obtenus par ces études. Enfin, j’illustrerai comment on peut s’inspirer des interactions dans les groupes animaux pour contrôler le vol collectif de groupes de drones autonomes. Conférence AssoSciences jeudi 21 mars 2024 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite
- Pr. Dominique Barbolosi La Nouvelle ère de la Médecine numérique
La Nouvelle ère de la Médecine numérique Professeur Dominique Barbolosi Inria – Inserm team COMPO COMPutational pharmacology and clinical Oncology Centre Inria Sophia Antipolis – Méditerranée Centre de Recherches en Cancérologie de Marseille Inserm U1068 CNRS UMR7258, Institut Paoli-Calmettes Pharmacy faculty, Aix-Marseille University Au fil du temps la biologie, puis la physique, sont devenus les piliers de la médecine moderne. Aujourd'hui à leur tour les mathématiques sont en train de devenir le troisième pilier, complémentaire aux 2 autres, afin de relever les nouveaux défis dans la guerre contre les maladies, notamment contre le cancer. Nous donnerons plusieurs exemples illustrant comment la modélisation numérique vient en renfort de la biologie et de la physique afin de fournir aux médecins des outils puissants à la fois pour mieux prévenir, mieux diagnostiquer, et mieux traiter. Conférence AssoSciences prochainement 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite
- France Inter // Semaine spéciale sur les origines "La Terre au carré" du 31/10 au 04/10 2022
Le temps d’une semaine, Mathieu Vidard propose aux auditeurs dans « La terre au carré » une balade à travers le temps et l’univers en compagnie de nombreux invités. Au programme : naissance des planètes, apparition de la vie sur terre, les espèces humaines, etc. Semaine spéciale sur les origines : ■ Lundi 31 octobre Les origines de l’univers Etienne Klein, physicien et philosophe Sylvie Vauclair, astrophysicienne à l'Institut de recherche en astrophysique et planétologie et professeur émérite à l'Université de Toulouse Eric Lagadec, astrophysicien à l'Observatoire de la Côte d'Azur. Président de la Société Française d'Astronomie et d'Astrophysique https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-lundi-31-octobre-2022-4409834 ■ Mardi 1er novembre Les origines de la vie Anne Nedelec, agrégée de sciences naturelles et professeure de sciences de la Terre à l’Université de Toulouse, pour La Terre et la vie, Odile Jacob Bénédicte Menez, professeure des universités en sciences de la Terre à l'Institut de physique du globe de Paris Marie-Christine Maurel, professeure de Biologie cellulaire et moléculaire à Sorbonne Université et au MNHN https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-mardi-01-novembre-2022-1742362 ■ Mercredi 2 novembre Les origines de l’Humanité Antoine Balzeau, paléoanthropologue au Muséum national d'histoire naturelle Jean-Jacques Hublin, paléoanthropologue, titulaire de la chaire Paléoanthropologie au Collège de France Brigitte Senut, paléontologue au Muséum National d’Histoire Naturelle, spécialiste du Miocène https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-mercredi-02-novembre-2022-9937030 ■ Jeudi 3 novembre Les origines du Néolithique Jean-Paul Demoule, professeur de protohistoire européenne à l'université de Paris I Panthéon Sorbonne et membre de l'Institut Universitaire de France. Anne Lehoërff, archéométallurgiste et spécialiste de Protohistoire européenne Anne Augereau, protohistorienne, spécialiste du Néolithique https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-jeudi-03-novembre-2022-9927139 ■ Vendredi 4 novembre Les origines de l’Anthropocène Catherine Larrère, philosophe, professeure émérite à l'université de Paris I-Panthéon-Sorbonne, spécialiste des questions éthiques et politiques liées à la crise environnementale Christophe Bonneuil, historien des sciences et enseignant français, actuellement directeur de recherche au CNRS et enseignant à l'EHESS Michel Lussault, géographe, professeur à l'ENS de Lyon, directeur de l'Ecole urbaine de Lyon https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-vendredi-04-novembre-2022-9583771
- AssoSciences Midi-Pyrénées
AssoSciences Midi-Pyrénées a été fondée en 2003 par un groupement de scientifiques toulousains appartenant aux sections locales des principales sociétés savantes françaises ou à l’Académie Nationale de l’Air et de l’Espace, afin d’organiser au centre-ville de Toulouse, des conférences scientifiques grand public, dans l’esprit de celles qui ont lieu à Paris dans le cadre de « l’Université de Tous Les Savoirs ». Réunion des sections locales des Sociétés Savantes Scientifiques : Société Mathématiques de France, Société Française de Physique, Société Française de Chimie, Société Française de Génétique, Société Française de Mécanique, Société Française de Métallurgie et de Matériaux, Société Française d'Astrophysique, Société Française de Biochimie et de Biologie Moléculaire, Académie Nationale de l'Air et de l'Espace.
- Conférence 30 mai 2022 19h00 Salle du Sénéchal
Sandrine Andrieu Professeure de santé publique, Responsable de l'équipe Vieillissement de l'UMR1295 Centre d'épidémiologie et de recherche en santé des populations (CERPOP), Inserm-Université Toulouse III , Ancienne directrice de l'UMR d'épidémiologie et analyses en santé publique, ancienne Présidente de la Société Française de Gériatrie et Gérontologie (SFGG) Le déclin des fonctions cognitives et l’apparition des maladies neurodégénératives, comme la maladie d'Alzheimer figurent parmi les priorités de santé publique de par leur fréquence (10 millions de nouveaux cas annuels dans le monde) et leurs conséquences majeures. L’étude des déterminants de cette maladie fait l’objet d’une intense recherche et plusieurs facteurs protecteurs potentiels ont été suggérés par des travaux d’envergure. En parallèle, la recherche thérapeutique avance avec de multiples cibles actuellement à l’étude. En revanche, les essais randomisés et contrôlés conçus pour démontrer l'efficacité des traitements ont donné lieu à des résultats contradictoires. Si la tendance récente qui vise à tester des interventions combinées pour lutter contre ces maladies multifactorielles semble prometteuse, l’arrivée des biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer constitue une nouvelle donne qui pourrait révolutionner les approches actuelles. Cette présentation fera une synthèse des données récemment publiées dans le domaine de la prévention et des essais thérapeutiques et abordera les challenges méthodologiques de ces recherches actuelles dont certaines font l’objet de controverses. Alzheimer : améliorer la recherche sur la prévention
- Sandrine Andrieu ce soir 19h00 salle du Sénéchal La maladie d’Alzheimer en 2022 : quoi de neuf
La maladie d’Alzheimer en 2022 : quoi de neuf ? Sandrine Andrieu Professeure de santé publique, Responsable de l'équipe Vieillissement de l'UMR1295 Centre d'épidémiologie et de recherche en santé des populations (CERPOP), Inserm-Université Toulouse III Le déclin des fonctions cognitives et l’apparition des maladies neurodégénératives, comme la maladie d'Alzheimer figurent parmi les priorités de santé publique de par leur fréquence (10 millions de nouveaux cas annuels dans le monde) et leurs conséquences majeures. L’étude des déterminants de cette maladie fait l’objet d’une intense recherche et plusieurs facteurs protecteurs potentiels ont été suggérés par des travaux d’envergure. En parallèle, la recherche thérapeutique avance avec de multiples cibles actuellement à l’étude. En revanche, les essais randomisés et contrôlés conçus pour démontrer l'efficacité des traitements ont donné lieu à des résultats contradictoires. Si la tendance récente qui vise à tester des interventions combinées pour lutter contre ces maladies multifactorielles semble prometteuse, l’arrivée des biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer constitue une nouvelle donne qui pourrait révolutionner les approches actuelles. Cette présentation fera une synthèse des données récemment publiées dans le domaine de la prévention et des essais thérapeutiques et abordera les challenges méthodologiques de ces recherches actuelles dont certaines font l’objet de controverses.