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  • Conférence 16 juin 2022 19h00 Salle du Sénéchal

    Le télescope Spatial James Webb : une nouvelle fenêtre sur l’Univers Olivier Berné Je suis astrophysicien au CNRS, à l’institut de recherche en astrophysique et planétologie de Toulouse. Mes travaux concernent la spectroscopie infrarouge des régions de formation stellaire et planétaire. Je suis responsable d’un des programmes d’observation « Early Release Science » sur le télescope spatial James Webb dont le lancement est prévu fin 2021. J’ai cofondé avec Tamara Ben Ari le collectif Labos 1point5 qui rassemble plusieurs centaines de scientifiques en France et dont l’objectif est de réduire l’empreinte environnementale de la recherche. Un vaisseau spatial doté d’un miroir de plus de 6 m de diamètre plaqué or, 4 instruments super-performants, 5 écrans thermiques déroulables d’une surface de plus de 200 m2, le tout replié comme un origami, puis placé dans la coiffe d’une fusée Ariane 5, et enfin envoyé sur une orbite située au déjà de celle de la Lune pour y être déployé à l’aide de plus de 130 mécanismes. Il ne s’agit pas de science-fiction, mais de la mission du télescope spatial James Webb, qui se déroule avec succès depuis le 25 décembre 2021. ​ Mais quels sont les objectifs de cette mission de la démesure ? ​ Pourquoi construire un projet aussi fou et couteux au moment où d’autres enjeux nous semblent plus urgents ? Je tenterai d’illustrer dans cette présentation ce qui fait de la mission James Webb une mission pour l’humanité, et en quoi il importe de s’intéresser à nos origines cosmiques à l’heure où notre destin est incertain. Grand comme un terrain de tennis, le télescope spatial James Webb comporte un miroir pliable de 6,6 m de diamètre. (Vue d’artiste NASA GSFC/CIL/Adriana Manrique Gutierrez) Télescope James Webb : « Une nouvelle fenêtre sur l’univers » pour deux astronomes bretons L’astrophysicien Olivier Berné sera l’un des premiers à utiliser le télescope James Webb, qui doit être lancé le 25 décembre. Il explique à France 24 ce qu’il veut observer dans l’univers et pourquoi ce télescope, qui prend la relève de Hubble, va changer la donne pour notre compréhension de l’espace.

  • Les Exoplanètes, d’autres mondes à explorer de loin par Claire Moutou 23 septembre 2025 19h00 salle du Sénéchal Toulouse

    Les Exoplanètes, d’autres mondes à explorer de loin Claire Moutou Chercheuse CNRS à l'Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP/OMP - CNRS, CNES, Université Toulouse III - Paul Sabatier) Depuis 30 ans, les astronomes explorent avec leurs télescopes les mondes lointains, ces « exoplanètes » qui tournent autour d’autres soleils. Qu’en a-t-on appris ? Comment ces planètes se comparent-elles au système solaire ? Quelles nouvelles questions se posent les scientifiques et quelles sont les perspectives pour explorer la vie dans l’univers ? Claire Moutou est une astronome et astrophysicienne française, spécialiste de la détection et de la caractérisation des planètes extrasolaires (exoplanètes). Elle est à l’origine de la codécouverte de plusieurs d’entre elles. Directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), elle est affectée au Laboratoire d’astrophysique de Marseille (LAM - UMR7326 - CNRS-INSU / Université d’Aix-Marseille) et détachée au télescope Canada-France-Hawaï (TCFH). Depuis 2012, Claire Moutou est membre du comité d’organisation de la commission 30 « Vitesses radiales » de l’Union astronomique internationale (UAI). En 2014, l’Académie des sciences lui décerne le prix Ernest-Déchelle « pour ses travaux approfondis sur la détection et la caractérisation de nouvelles exoplanètes. En appliquant les méthodes des vitesses radiales et des transits, Claire Moutou a non seulement permis la détection de plusieurs dizaines de planètes, mais elle a également contribué à l’extension considérable des connaissances sur la population des systèmes planétaires, leur structure, leur âge et leur évolution, grâce à une analyse précise de l’ensemble des paramètres ». En 2021, elle est chercheuse à l’Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie à Toulouse. AssoSciences les conférences mardi 23 septembre 2025 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée libre et gratuite

  • Enseignements de l'accident de Columbia dans la gestion des programmes complexes par Philippe Perrin 16 octobre 2025 19h00 Espace Duranti – Salle Osète

    Enseignements de l'accident de Columbia dans la gestion des programmes complexes Philippe Perrin Astronaute © NASA Dans cette conférence, l’astronaute Philippe Perrin reprend toutes les conditions techniques et humaines qui ont amené à la perte de la navette spatiale Columbia et de son équipage pendant la phase de rentrée, en février 2003. © NASA Ayant personnellement connu l’équipage et ayant volé sur une navette un an plus tôt, Philippe Perrin est l’observateur éclairé d’un drame qui aurait pu être évité. C’est en hommage à la mémoire de l’équipage qu’il a conçu cette conférence sur la sécurité des vols spatiaux. Le but est de livrer un tas d’enseignements applicables également en aéronautique et, plus généralement, à la gestion de tous les programmes complexes, comme le nucléaire par exemple. © NASA Philippe est polytechnicien, ancien pilote de chasse avec 26 missions de combat à son actif, astronaute, et pilote d’essais militaire et civil, chez Airbus, où il a, pendant 17 ans, participé à la mise au point des A380, A400, A350, A330 et A320 Néo. C’est un spécialiste de propulsion et de commandes de vols. Aujourd’hui, il est élu à la ville et à la Métropole de Toulouse, où il porte les valeurs d’une écologie pragmatique. Il est également conseiller de la start-up Blue Spirit Aéro et ambassadeur de la fondation Antoine de Saint Exupéry. AssoSciences les conférences jeudi 16 octobre 2025 19h00 Espace Duranti – Salle Osète 6 Rue du Lieutenant Colonel Pélissier 31000 Toulouse entrée libre et gratuite

  • SVOM un satellite Franco-Chinois à l'affût des sursauts gamma par Jean-Luc Atteia 14 novembre 2025 19h00 salle du Sénéchal Toulouse

    SVOM un satellite Franco-Chinois à l'affût des sursauts gamma Jean-Luc Atteia astronome membre de l'équipe "Galaxies Astrophysique des Hautes Energies et Cosmologie (GAHEC)" à l'Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie ( IRAP-OMP ) Le 22 juin 2024, la Chine lançait un satellite scientifique appelé SVOM, développé conjointement avec la France. Cet événement couronnait plus de 10 années de développement intense par plusieurs laboratoires dans les 2 pays. Depuis, le satellite fonctionne parfaitement dans l’espace et il nous alerte rapidement des phénomènes cosmiques violents qui se produisent dans l’univers, comme par exemple les mystérieux « sursauts gamma » produits par l’explosion d’une étoile en fin de vie qui donne naissance à un trou noir. Ayant travaillé depuis presque 20 ans sur ce projet, je présenterai les raisons qui nous ont poussés à construire cet observatoire spatial, en insistant sur les enjeux scientifiques associés à l’observation des sursauts gamma cosmiques. Le développement de la mission SVOM sera ensuite illustré par un certain nombre de photos qui montreront les principales phases du développement d’une mission spatiale scientifique. À l’issue d’une phase de validation en vol réussie, la mission est maintenant pleinement opérationnelle. Je terminerai donc mon exposé par la présentation de quelques résultats déjà obtenus par SVOM sur ces phénomènes mystérieux. Jean-Luc Atteia, astronome à l’Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie (IRAP) de Toulouse, se consacre principalement à l’étude de « l’univers violent », des objets et événements cosmiques libérant des quantités d’énergie colossales. Sa spécialité la plus remarquable est l’étude des sursauts gamma (Gamma-Ray Bursts, GRB), les explosions les plus lumineuses connues dans l’univers. Ces phénomènes marquent souvent la naissance d’un trou noir, résultant de l’effondrement d’une étoile massive ou de la fusion d’étoiles à neutrons. Jean-Luc Atteia est l’un des piliers scientifiques de la mission SVOM (Space-based multi-band astronomical Variable Objects Monitor), un télescope spatial développé conjointement par la France (CNES) et la Chine (CNSA), lancé avec succès en juin 2024. Chercheur affilié au CNRS et à l’Université Toulouse III — Paul Sabatier, Jean-Luc Atteia a une longue carrière académique. Il a obtenu son doctorat en 1987 et publie aujourd’hui de nombreux articles scientifiques, tout en dirigeant des thèses et formant ainsi la nouvelle génération d’astrophysiciens. AssoSciences les conférences vendredi 14 novembre 2025 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée libre et gratuite

  • Prochaine Conférence AssoSciences Physique quantique : l’histoire sans fin du contrôle par David Guéry-Odelin 18 décembre 2025 19h00 salle du Sénéchal Toulouse

    Physique quantique : l’histoire sans fin du contrôle David Guéry-Odelin Quantum Engineering Group La physique quantique naît d’une impasse reposant pourtant sur une expérience banale : la couleur émise par un corps chauffé. À la fin du XIXᵉ siècle, malgré les progrès considérables réalisés en physique, l’émission lumineuse d’un tel corps demeure inexplicable dans le cadre classique. Quelques décennies plus tard, ce phénomène trouve sa place dans la nouvelle physique quantique, dont le formalisme révèle une idée inédite : l’émission stimulée, qui conduira à l’invention du laser. Celui-ci constitue l’un des premiers grands succès des technologies quantiques. Au cours du XXᵉ siècle, de nouveaux jalons apparaissent. Les physiciens apprennent à contrôler un grand nombre d’ingrédients du monde microscopique : ils mesurent et manipulent des photons (grain de lumière) un par un, parviennent à piéger un électron unique, ou encore à immobiliser et contrôler un seul atome. Parallèlement, dans les années 1950, la théorie mathématique du contrôle optimal se développe. Lev Pontryagin formalise la trajectoire idéale pour une contrainte donnée, tandis que Rudolf Kalman conçoit les techniques de suivi qui seront notamment utilisées dans les missions Apollo. Aujourd’hui, ces outils mathématiques sont mis à profit pour approcher les limites ultimes imposées par la mécanique quantique. Cette conférence propose un voyage à travers cette histoire sans fin du contrôle : des origines du quantique jusqu’aux technologies quantiques émergentes. © DR David Guéry-Odelin est ancien élève de l’École Normale Supérieure (Ulm) et agrégé de physique. Il a soutenu en 1998 une thèse sur les condensats de Bose-Einstein sous la direction de Jean Dalibard. Professeur de physique à l’Université de Toulouse et membre senior de l’Institut Universitaire de France, il a reçu le prix Servant 2013 de l’Académie des Sciences. Spécialiste des gaz quantiques, du chaos et du contrôle quantique, il a coécrit avec Claude Cohen-Tannoudji (prix Nobel 1997) un ouvrage publié en 2011 sur les avancées de la physique atomique. AssoSciences les conférences jeudi 18 décembre 2025 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée libre et gratuite

  • Disparition de Paul Costa, fondateur et président d’honneur d'AssoSciences

    Avis d'obsèques et remerciements de Monsieur Paul COSTA Toulouse (31) Le  20 juin 2025 Avis d'obsèques et remerciements Toulouse. Marie-Josèphe CARRIEU-COSTA, son épouse ; Adrienne et Florence, ses filles et Claire, sa belle-fille ; ses gendres ; Nina, Mathias, Matteo, Laure, ses petits-enfants ; Hugues COSTA (†), son fils ; Gilles, son frère et sa famille, les familles LANÉELLE vous font part du décès de Monsieur Paul COSTA X53 ingénieur général de l'armement chevalier de la Légion d'honneur (1986) officier de l'ordre national du mérite ( 1997) ex-docteur ONERA fondateur d'AssoSciences Midi-Pyrénées La cérémonie civile aura lieu le samedi 21 juin 2025, à 14 h 30 Au cimetière de Vigoulet-Auzil. Si l’on devait retenir une chose de son parcours, c'est son attachement à la recherche. C'est ce qu'il voulait laisser de son action. La famille remercie par avance toutes les personnes qui, par leur présence ou leurs marques de sympathie, s'associeront à sa peine.

  • Ruffin VanRullen IA générative et cerveau : points communs et différence mardi 16 janvier 2024 Salle du Sénéchal 19h00

    IA générative et cerveau : points communs et différence Rufin VanRullen   directeur de recherche CNRS en neurosciences et intelligence artificielle au Centre de recherche cerveau et cognition (CerCo – CNRS, UT3) Institut Toulousain d'Intelligence Naturelle et Artificielle (ANITI) L'IA (Intelligence Artificielle) générative est aujourd'hui au cœur des médias, source d'autant d'espérances que d'inquiétudes. Les grands modèles de langage (LLMs) tels que chatGPT peuvent répondre à des questions complexes et produire des textes cohérents. Les modèles de diffusion comme DALL-E ou Midjourney génèrent des images réalistes a partir d'une simple description. Nous expliquerons d'abord le fonctionnement de ces grands réseaux de neurones artificiels, avant d'en considérer les compétences et les limites associées. Ces IAs s'apparentent-elles vraiment au cerveau humain ? Comprennent-elles vraiment le monde, à notre manière ? Peut-on vraiment parler de créativité ? Image générée par DALL-E selon la description "Ruffin VanRullen is rewiring a a small robot inside his laboratory" Rufin VanRullen est directeur de recherche CNRS en neurosciences et intelligence artificielle au Centre de recherche cerveau et cognition (CerCo – CNRS, UT3). Il occupe également une chaire de recherche au sein de l'Institut Toulousain d'Intelligence Naturelle et Artificielle (ANITI). Il étudie le fonctionnement du cerveau, et les différentes manières d'utiliser ces connaissances pour produire des systèmes d'intelligence artificielle plus performants, plus robustes, plus créatifs, et plus proches de la cognition humaine. Après un cursus de mathématiques et d’informatique, il s’est orienté très rapidement vers les sciences cognitives. Au cours de sa thèse, dirigée par Simon Thorpe, il travaille sur le codage neuronal et le traitement visuel rapide, puis il effectue un post-doctorat au California Institute of Technology avec Cristof Koch et s’intéresse alors aux mécanismes de l’attention visuelle. En 2002, il est recruté au CNRS. Ses travaux en neurosciences expérimentales et computationnelles explorent le rôle des oscillations cérébrales dans la cognition. Il démontre notamment que les oscillations font de notre perception un phénomène périodique – une séquence rapide de cycles perceptuels – à la manière d'une séquence vidéo. Plus récemment, sa recherche explore l'intelligence artificielle et les réseaux de neurones profonds. Il a reçu plusieurs financements européens (European Young Investigator Awards, ERC Consolidator Grant, ERC Advanced Grant) ainsi que la médaille de bronze du CNRS en 2007. Conférence AssoSciences mardi 16 janvier 2024 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite ​

  • Jean Luc Sudres Sciences de l'Homme et Société L'Art-thérapie en questions ! mercredi 21 mai 2025 Salle du Sénéchal 19h00

    Sciences de l'Homme et Société L'Art-thérapie en questions ! Jean Luc Sudres Professeur de Psychologie (Psychopathologie Clinique) Psychologue Clinicien Centre d’Etudes et de Recherches en Psychopathologie et Psychologie de la Santé (CERPPS) ©Joseph Marin©AssoSciences© L'art-thérapie représente bien plus qu'une simple pratique créative.   En effet, cette discipline innovante propose une approche holistique de la guérison psychologique, où l'expression artistique devient un véritable langage thérapeutique. Jean-Luc Sudres, professeur de psychologie clinique au Centre d'Etudes et de Recherches en Psychopathologie et Psychologie de la Santé (CERPPS), explore magistralement ces perspectives. ​ Historiquement, l'art-thérapie a émergé comme une réponse novatrice aux approches traditionnelles de traitement psychologique. Elle permet aux patients de transcender les barrières verbales, offrant un espace d'expression profond et transformateur. Les recherches récentes démontrent son efficacité dans de nombreux contextes cliniques, notamment pour les personnes confrontées à des traumatismes ou des difficultés émotionnelles. ​ La création artistique agit comme un puissant vecteur de communication non verbale. Lorsqu'un individu s'engage dans un processus créatif, il mobilise des ressources psychologiques profondes. Les techniques artistiques - peinture, sculpture, dessin - deviennent des outils permettant d'externaliser des émotions complexes et difficiles à verbaliser. ​ Les mécanismes sous-jacents sont fascinants. L'acte créatif stimule des zones cérébrales associées à la régulation émotionnelle, favorisant une libération psychique et une reconstruction identitaire. Les patients découvrent progressivement de nouvelles perspectives sur leurs expériences personnelles, transformant la souffrance en potentiel de croissance. ​ L'art-thérapie continue d'évoluer, intégrant des approches multidisciplinaires. Les recherches actuelles explorent ses applications dans des domaines variés : santé mentale, réadaptation, accompagnement du handicap. Les nouvelles technologies offrent également de passionnantes perspectives d'innovation. Les défis actuels consistent à légitimer scientifiquement cette pratique. Les professionnels comme Jean-Luc Sudres travaillent activement à développer des protocoles de recherche rigoureux, démontrant l'efficacité clinique de l'art-thérapie. La reconnaissance académique et médicale constitue un enjeu majeur pour cette discipline en pleine expansion. ​​ L'art-thérapie incarne une approche humaniste et créative de la guérison. Elle rappelle que l'expression artistique possède un pouvoir thérapeutique intrinsèque, capable de transformer nos expériences les plus intimes. ​ Un Horizon Prometteur : art-thérapie-guérison-créative Découvrez l'art-thérapie, une approche révolutionnaire de guérison psychologique. ​ Explorez avec Jean-Luc Sudres comment la création artistique peut transformer nos expériences émotionnelles et favoriser la reconstruction personnelle. ​ Jean-Luc Sudres est un universitaire et praticien français reconnu dans les domaines de la psychopathologie clinique, de la psychologie de la santé et des thérapies médiatisées telles que l’art-thérapie et la musicothérapie. 🧠 Professeur de psychologie à l’Université Toulouse – Jean Jaurès, Jean-Luc Sudres est membre du Centre d’Études et de Recherches en Psychopathologie et Psychologie de la Santé (CERPPS), où il est rattaché au pôle 1 consacré à la psychopathologie . Il a débuté sa carrière en tant que psychomotricien au CHU de Toulouse, avant de devenir psychologue clinicien, psychothérapeute et art-thérapeute. Il a été nommé maître de conférences en 1998, puis professeur des universités. Il est également habilité à diriger des recherches (HDR). ​ 🎓 Jean-Luc Sudres est responsable pédagogique du Diplôme Universitaire (D.U.) d’Art-Thérapies à l’Université de Toulouse et co-responsable du D.U. de Musicothérapie. Il encadre de nombreux mémoires et thèses portant sur la psychopathologie de l’expression et les thérapies médiatisées plastiques et corporelles.   📚  Ses travaux portent sur des thématiques variées telles que les troubles du comportement alimentaire, la dépression, la créativité chez les patients atteints de cancer, ou encore la musicothérapie en contexte d’addiction. Il est l’auteur ou le co-auteur de plusieurs ouvrages, dont Soigner l’adolescent en art-thérapie (Dunod, 1998). ​ Jean-Luc Sudres est une figure majeure en France dans le champ des thérapies médiatisées et de la psychopathologie clinique, combinant une expertise académique rigoureuse avec une pratique clinique diversifiée. ​​ 📬 sudres@univ-tlse2.fr Université Toulouse – Jean Jaurès, Maison de la Recherche, Bureau D157, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse Cedex​ ​ 🔗  Page personnelle sur le site du CERPPS Profil HAL avec liste complète des publications AssoSciences les conférences mercredi 21 mai 2025 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée libre et gratuite

  • Florian Laguens 1919 Einstein Superstar mardi 21 novembre 2023 Salle du Sénéchal 19h00

    1919 Einstein Superstar Florian Laguens maître de conférences en histoire et philosophie des sciences à l’IPC-Facultés Libres (Paris) chargé d’enseignement à l’Université Paris Cité (M2 Histoire et Philosophie des sciences) Conférence AssoSciences 21 novembre 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse 6 novembre 1919. Londres, Royal Society. Joseph Thomson, prix Nobel de physique, a une annonce à faire : le portrait de Newton qui trône au-dessus de son siège de président va être décroché. C’est une métaphore, bien sûr. Le portrait restera là où il est, au-dessus du siège du président de la Royal Society, l’une des plus prestigieuses sociétés savantes du monde. Newton en fut lui-même le président, d’ailleurs. Mais Newton est détrôné. Par Einstein. Deux équipes d’astronomes anglais ont confirmé par leurs mesures les prédictions établies par un savant allemand. Nous sommes en 1919 et le premier anniversaire de l’armistice sera célébré la semaine prochaine. Ce jeudi 6 novembre est historique. La théorie de Newton, la théorie que l’on considérait comme la plus fermement établie de l’histoire de l’humanité, vient d’être disqualifiée. Au cœur de cet épisode historique : le directeur de l’observatoire de Cambridge, Arthur S. Eddington. Il a presque trente-sept ans. Il est déjà l’un des plus célèbres astronomes de son temps, il sera le plus influent de l’entre-deux-guerres. Voici son histoire, ou plutôt l’histoire d’une éclipse. Celle du 29 mai 1919, au cours de laquelle il a effectué les mesures qui justifieront, quelques mois plus tard, l’annonce tonitruante du 6 novembre. On expliquera qu’il n’a encore jamais rencontré Einstein, même s’il est son représentant le plus éminent dans le monde anglophone. On montrera comment il a œuvré par ses livres, ses cours et ses conférences en faveur de la relativité générale. On découvrira comment il faillit ne jamais observer l’éclipse. On verra comment a été orchestrée la médiatisation de cet événement rare, pour finalement faire d’Einstein une « superstar ».

  • IMPORTANT ! Annulation de la conférence du Professeur Dominique Barbolosi La Nouvelle ère de la Médecine numérique (salles municipales non disponibles fin juin et début juillet)

    La Nouvelle ère de la Médecine numérique Professeur Dominique Barbolosi Inria – Inserm team COMPO COMPutational pharmacology and clinical Oncology Centre Inria Sophia Antipolis – Méditerranée Centre de Recherches en Cancérologie de Marseille Inserm U1068 CNRS UMR7258, Institut Paoli-Calmettes Pharmacy faculty, Aix-Marseille University © DR Au fil du temps la biologie, puis la physique, sont devenus les piliers de la médecine moderne. Aujourd'hui à leur tour les mathématiques sont en train de devenir le troisième pilier, complémentaire aux 2 autres, afin de relever les nouveaux défis dans la guerre contre les maladies, notamment contre le cancer. Nous donnerons plusieurs exemples illustrant comment la modélisation numérique vient en renfort de la biologie et de la physique afin de fournir aux médecins des outils puissants à la fois pour mieux prévenir, mieux diagnostiquer, et mieux traiter. Conférence AssoSciences …2025 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée libre et gratuite

  • Denis Guthleben Jean Zay la République et la science mercredi 30 avril 2025 Salle du Sénéchal 19h00

    Jean Zay La République et la science Denis Guthleben Directeur délégué du Comité pour l'histoire du CNRS Rédacteur en chef d’Histoire de la recherche contemporaine © CNRS Images - Cyril Frésillon Grand réformateur de l’école et de la culture sous toutes ses formes — littérature, théâtre, musique, musées et cinéma (il est notamment à l’origine de la création du Festival de Cannes)—, Jean Zay (1904-1944) a conduit une action déterminante en faveur de l’organisation de la recherche scientifique en France. ​ Lorsque Léon Blum décide de lui confier le portefeuille de l’Éducation nationale, à la suite de la victoire du Front populaire aux élections de 1936, il place sous sa responsabilité un sous-secrétariat d’État à la Recherche — une première dans notre pays  ! ​ Avec la collaboration d’Irène Curie, l’une des premières femmes à siéger au gouvernement, puis surtout avec son successeur Jean Perrin, les initiatives se multiplient pendant trois ans : des moyens inédits sont attribués, des laboratoires de pointe sont inaugurés, des instances et organismes nouveaux, tel le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), voient le jour qui jettent les bases d’une politique scientifique et façonnent un paysage de la recherche, dont nous restons, aujourd’hui encore, les héritiers. ​ Docteur en histoire de l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directeur délégué du comité pour l’histoire du CNRS et rédacteur en chef de la revue Histoire de la recherche contemporaine, Denis Guthleben étudie l’histoire des politiques et des institutions scientifiques aux dix-neuvième et  vingtième siècles ​ Il a entre autres écrit L’Histoire du CNRS de 1939 à nos jours, Une ambition nationale pour la science (Armand Colin, 2013), La fabuleuse histoire des inventions (Dunod, 2018) et L’odyssée de la science (Dunod, 2023). invité spécial Olivier Loubes Historien de chaire supérieure en classe préparatoire Lycée Public Saint-Sernin de Toulouse Agrégé d'Histoire docteur en Histoire travaille sur l'histoire de l'enseignement, du cinéma, de la nation et de l'imaginaire politique de la société française Auteur de nombreux ouvrages, en particulier sur Jean Zay et la création en septembre 1939 du festival de Cannes, ajourné à cause de la mobilisation AssoSciences les conférences mercredi 30 avril 2025 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite

  • Carole Fritz Une visite virtuelle de la grotte Chauvet 23 janvier 2025 19h00 Salle du Sénéchal

    Une visite virtuelle de la grotte Chauvet Carole Fritz ​ Archéologue directrice de recherche CNRS au laboratoire d’archéologie moléculaire et structurale (LAMS) directrice de l’équipe de recherche de la grotte Chauvet depuis 2018 directrice du Centre de recherche et d'étude pour l'art préhistorique Émile-Cartailhac (CREAP) à Toulouse commissaire scientifique de l’exposition Chauvet à la Cité des sciences Découverte il y a 30 ans et datée de plus de 35 000 ans, la grotte Chauvet (Ardèche) est la plus ancienne des grottes ornées connues en Europe. Son état de conservation exceptionnel permet d’admirer des fresques pariétales d’une envergure impressionnante et d’une rare beauté qui lui valent d’être considérée comme le premier chef-d’œuvre de l’humanité. La grotte doit la préservation de ses peintures à un éboulement survenu il y a 21 500 ans, qui les a protégées des intempéries. Elle fut occupée à deux reprises par différents groupes humains. Ce sont les premiers habitants qui ont peint sur les murs de véritables fresques mythologiques, soulignant le rôle fondamental de l’image dans la formation de la pensée de l’Homo sapiens. La vaste cavité (8500 m2) renferme un millier de traces humaines et animales, dont 500 dessins noirs, rouges et gravés, d’animaux (mammouths, ours, loups, chevaux, lions des cavernes, rhinocéros, bisons, aurochs…), mais aussi des signes — ponctuations, tracés digitaux —, et de nombreuses mains en positif et négatif. Des empreintes animales et humaines ont également été mises au jour ainsi que des ossements, des silex, des traces de foyers. Autant de vestiges relatant la vie symbolique des chasseurs-cueilleurs de l’époque aurignacienne qui ont investi cet espace. Ils révèlent d’étonnantes découvertes sur nos ancêtres Homo sapiens : leur étonnante capacité d’adaptation à l’environnement, leurs relations au monde animal, des facultés d’invention et d’imagination tout à fait comparables aux nôtres. Depuis plus de 10 ans, elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO devenant un site unique dont l’espace de restitution est visité par plus de 350 000 visiteurs par an. Des données scientifiques (datation, topographie, relevés, modélisation 3D…) à l’interprétation anthropologique, cette conférence offre au public une immersion passionnante dans le monde paléolithique. Mais si le travail scientifique nous éclaire sur l’évolution de notre espèce, il a également un impact sur les vestiges de cette civilisation passée. Comment la grotte est-elle conservée ? Est-elle restée intacte ? Que nous reste-t-il encore à apprendre de nos ancêtres ? Carole Fritz est directrice de recherche au CNRS (LAMS UMR 8220) et dirige le Centre de recherche et d'étude pour l'art préhistorique Émile-Cartailhac (CREAP) de la Maison des Sciences de l'Homme à Toulouse. Depuis 2018, elle conduit l'équipe de recherche de la grotte Chauvet . Sa recherche s'inscrit dans le cadre théorique général de l'étude de la pensée symbolique chez  Homo sapiens sapiens , plus particulièrement dans le vaste domaine de réflexion que constitue l'art paléolithique (mobilier et pariétal). L'objectif est de comprendre les modalités de mise en place des représentations symboliques, dès les prémices de l'Aurignacien, et d'étudier leur continuité tout au long du Paléolithique supérieur. Carole Fritz sera accompagnée par Gilles Tosello, Antoine Laurent et Jean-Baptiste Fourvel , trois membres de son équipe. Grotte Chauvet, l'aventure scientifique Jusqu'au 11 mai 2025 Cité des Sciences et de l'Industrie 30, avenue Corentin-Cariou 75019 Paris Découverte il y a tout juste 30 ans, la grotte Chauvet, joyau archéologique du Paléolithique, n'a pas fini de livrer tous ses secrets… Avec Grotte Chauvet, l’aventure scientifique , entrez dans la peau d'un ou d'une scientifique et découvrez comment travaillent les chercheurs pour percer les mystères de ces vestiges exceptionnels restés intacts depuis 21 500 ans ! L'exposition présente la réalité de terrain des chercheurs et chercheuses autour de la grotte Chauvet. Quatre semaines par an, les scientifiques peuvent l'observer de l'intérieur avec précaution sous toutes ses coutures et peintures, avant de poursuivre leurs travaux en surface. Immiscez-vous dans leur quotidien : expérimentez leurs conditions de travail, endossez leur équipement, découvrez leurs outils, familiarisez-vous avec les technologies qu'ils utilisent, analysez des empreintes, faites parler des excréments fossilisés...  Déambulez librement parmi quatre espaces thématiques, qui dévoilent les multiples facettes de la grotte : recherche interdisciplinaire dont elle fait l'objet, êtres vivants du Paléolithique qui l'ont occupée, art pariétal qu'elle abrite… Apprêtez-vous à vivre une véritable épopée scientifique ! AssoSciences les conférences jeudi 23 janvier 2025 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite

  • Nicolas André JUICE Direction Jupiter et ses lunes glacées mardi 27 février 2024 19h00 Salle du Sénéchal

    JUICE Direction Jupiter et ses lunes glacées Nicolas André Nicolas André est chercheur au CNRS à l'Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie de Toulouse. Il s'intéresse aux planètes du Système Solaire et à l'étude de leurs environnements magnétiques. Il a travaillé principalement sur les systèmes de Saturne et Jupiter avec les missions spatiales Cassini-Huygens et Juno. Il est responsable scientifique d'instruments embarqués sur la mission spatiale BepiColombo qui étudiera Mercure à partir de 2026. Il travaille sur la mission JUICE qu'il co-propose depuis presque 20 ans. La découverte par Galilée de quatre grandes lunes en orbite autour de Jupiter il y a quatre siècles a précipité la révolution copernicienne et a changé à jamais notre vision du système solaire et de l'univers.  Aujourd'hui, Jupiter et ses lunes sont considérées comme l'archétype des systèmes de planètes géantes, à la fois dans notre système solaire et autour d'autres étoiles.  La mission spatiale JUICE (JUpiter ICy moons Explorer) de l'Agence Spatiale Européenne a été lancée en Avril 2023 et a pour objectifs de fournir une caractérisation complète du systèmede Jupiter dans toute sa complexité.  JUICE permettra de découvrir les origines des planètes géantes et de leurs satellites, et de rechercher des preuves d'environnements potentiellement habitables dans notre système solaire et au-delà, en détaillant notamment la diversité des processus et des couplages gravitationnels et électromagnétiques dans le système de Jupiter qui pourraient être nécessaires pour fournir un environnement stable aux lunes glacées Ganymède, Europe et Callisto sur des échelles de temps géologiques. Représentation de Juice explorant Jupiter et ses lunes. © Sonde : ESA/ATG medialab ; Jupiter : NASA/ESA/J. Nichols (Université de Leicester) ; Ganymède : NASA/JPL ; Io : NASA/JPL/Université de l'Arizona ; Callisto et Europe : NASA/JPL/DLR Pour cela, JUICE embarque dix instruments de pointe pour effectuer des mesures de télédétection, de géophysique, de particules et de champs électromagnétiques in situ. Conférence AssoSciences mardi 27 février 2024 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite

  • Clément Sire Quand des pauvres petits poissons sont confrontés à l’IA, la réalité virtuelle, des robots et des drones ! jeudi 21 mars 2024 à 19h00

    Quand des pauvres petits poissons sont confrontés à l’IA, la réalité virtuelle, des robots et des drones ! Clément Sire Directeur de recherche at CNRS (section 02) Laboratoire de Physique Théorique Université de Toulouse  Paul Sabatier, 31062 Toulouse, France Je montrerai d’abord que les efforts communs de biologistes du comportement et de physiciens permettent de caractériser avec précision les interactions sociales (attraction/répulsion et alignement) dans un banc de poissons. Ensuite, je présenterai l’interaction de poissons réels avec un poisson robot ou des poissons virtuels commandés par des modèles mathématiques ou d’intelligence artificielle obtenus par ces études. Enfin, j’illustrerai comment on peut s’inspirer des interactions dans les groupes animaux pour contrôler le vol collectif de groupes de drones autonomes. ​ Conférence AssoSciences jeudi 21 mars 2024   19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite ​

  • Séraphin Alava Usages numériques Hordes numériques Vies numériques : quels risques pour la démocratie jeudi 18 avril 2024 19h00 Salle du Sénéchal

    Usages numériques Hordes numériques Vies numériques : quels risques pour la démocratie Séraphin Alava ©Photo Thierry Charpentier DR Professeur émérite en Sciences de l'éducation U.TOULOUSE II Président « Les Militants des Savoirs » - Knowledge Activists NGO Expert auprès du Comité économique et social européen (CESE) Expert auprès de l'Unesco sur les radicalisations violentes numériques Membre du conseil départemental de la laïcité 31 Chef de file de 6 projets ERASMUS+, H2020, DJ Justice, ISF POLICE Expert institut des hautes études en Education et Formation. ​ Dans sa conférence intitulée « Usages numériques-hordes numériques-vies numériques », le professeur émérite Séraphin Alava, sociologue reconnu de l'éducation et du cyberespace, propose une exploration approfondie de l'impact du numérique sur la société contemporaine. Fort de son expérience de dix ans dans le domaine, il aborde le concept de « cyborgisation » de la société, où chaque aspect de la vie humaine intègre désormais une dimension numérique. ​ Le professeur Alava examine les multiples facettes de nos existences numériques, soulignant à la fois les contributions positives de ces technologies à la vie citoyenne, comme l'accès facilité à l'information et la création de communautés en ligne, et leurs risques potentiels, notamment la désinformation, la surveillance de masse et les atteintes à la vie privée, qui menacent les fondements mêmes de la démocratie. ​ À travers une analyse des tendances actuelles, des études de cas et des données empiriques, Alava met en lumière la complexité des interactions entre les individus et les technologies numériques. Il invite à une réflexion critique sur les enjeux d'une citoyenneté numérique éclairée, plaidant pour une meilleure éducation au numérique et pour des politiques publiques qui favorisent l'inclusion, la sécurité et le respect de la vie privée en ligne. Cette conférence, qui combine théorie sociologique et observations concrètes, vise à équiper les participants des outils nécessaires pour naviguer et participer de manière responsable dans cet écosystème numérique omniprésent, en soulignant l'importance de développer une compréhension nuancée des technologies numériques et de leur impact sur la société. Conférence AssoSciences jeudi 18 avril 2024 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse ​ entrée gratuite

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