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34 éléments trouvés pour «  »

  • Notre Prochaine Conférence AssoSciences Usages numériques Hordes numériques Vies numériques : quels risques pour la démocratie Séraphin Alava jeudi 18 avril 2024 19h00 Salle du Sénéchal

    Usages numériques Hordes numériques Vies numériques : quels risques pour la démocratie Séraphin Alava Professeur émérite en Sciences de l'éducation U.TOULOUSE II Président « Les Militants des Savoirs » - Knowledge Activists NGO Expert auprès du Comité économique et social européen (CESE) Expert auprès de l'Unesco sur les radicalisations violentes numériques Membre du conseil départemental de la laïcité 31 Chef de file de 6 projets ERASMUS+, H2020, DJ Justice, ISF POLICE Expert institut des hautes études en Education et Formation. ​Dans sa conférence intitulée « Usages numériques-hordes numériques-vies numériques », le professeur émérite Séraphin Alava, sociologue reconnu de l'éducation et du cyberespace, propose une exploration approfondie de l'impact du numérique sur la société contemporaine. Fort de son expérience de dix ans dans le domaine, il aborde le concept de « cyborgisation » de la société, où chaque aspect de la vie humaine intègre désormais une dimension numérique. ​ Le professeur Alava examine les multiples facettes de nos existences numériques, soulignant à la fois les contributions positives de ces technologies à la vie citoyenne, comme l'accès facilité à l'information et la création de communautés en ligne, et leurs risques potentiels, notamment la désinformation, la surveillance de masse et les atteintes à la vie privée, qui menacent les fondements mêmes de la démocratie. ​ À travers une analyse des tendances actuelles, des études de cas et des données empiriques, Alava met en lumière la complexité des interactions entre les individus et les technologies numériques. Il invite à une réflexion critique sur les enjeux d'une citoyenneté numérique éclairée, plaidant pour une meilleure éducation au numérique et pour des politiques publiques qui favorisent l'inclusion, la sécurité et le respect de la vie privée en ligne. Cette conférence, qui combine théorie sociologique et observations concrètes, vise à équiper les participants des outils nécessaires pour naviguer et participer de manière responsable dans cet écosystème numérique omniprésent, en soulignant l'importance de développer une compréhension nuancée des technologies numériques et de leur impact sur la société. Conférence AssoSciences jeudi 18 avril 2024 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse ​ entrée gratuite

  • Le 21 mai 2024 Julie Jesson, Chargée de Recherche Inserm-CERPOP, présentera La Recherche participative : définitions et perspectives en santé des populations dans le cadre des conférences AssoSciences

    La recherche participative : définitions et perspectives en santé des populations Chargée de recherche Inserm au Centre d’épidémiologie et de recherche en santé des populations, CERPOP, Inserm et Université Toulouse III Paul Sabatier. Donner leur place aux citoyens dans la production des savoirs et de l’innovation, aux côtés des chercheurs : c’est l’objectif de la recherche participative. Cette modalité de recherche peut concerner tous les domaines scientifiques et tous les sujets, sous des formes extrêmement variées. Elle favorise une science à l’écoute des enjeux sociétaux. La conférence abordera ces aspects dans le domaine de la recherche en santé en l'illustrant avec plusieurs exemples concrets, mis en œuvre ou développés par le Centre d'épidémiologie et de recherche en santé des populations (CERPOP). Le Docteur Julie Jesson est Chargée de Recherche Inserm au sein de l’axe « Santé globale périnatale, enfants et adolescents en Afrique » de l’équipe SPHERE, au CERPOP. Ses recherches portent sur la santé globale des adolescents, plus particulièrement les adolescents affectés par le VIH en Afrique sub-saharienne. Elle a mené des analyses quantitatives dans de grandes cohortes d’enfants et d’adolescents vivant avec le VIH, a conçu des interventions pilotes pour améliorer la prise en charge nutritionnelle dans les soins VIH pédiatrique en Afrique de l'Ouest et a dirigé plusieurs projets de recherche qualitative à Abidjan, en Côte d’Ivoire, avec des adolescents vivant dans des quartiers défavorisés, sur le thème de la nutrition, et avec des adolescents vivant avec le VIH sur le thème de la Santé Sexuelle et Reproductive. Elle est donc sensibilisée aux nombreux défis auxquels sont confrontés les adolescents vivant dans des contextes à ressources limitées, affectés par le VIH ou non, notamment leur manque d'accès à des soins adaptés et appropriés. Avec son équipe, elle cherche à développer de plus en plus l'approche participative pour mieux intégrer le point de vue des adolescents et des jeunes adultes, et proposer in fine des interventions adaptées et appropriées à ce public.

  • Clément Sire Quand des pauvres petits poissons sont confrontés à l’IA, la réalité virtuelle, des robots et des drones ! jeudi 21 mars 2024 à 19h00

    Quand des pauvres petits poissons sont confrontés à l’IA, la réalité virtuelle, des robots et des drones ! Clément Sire Directeur de recherche at CNRS (section 02) Laboratoire de Physique Théorique Université de Toulouse Paul Sabatier, 31062 Toulouse, France Je montrerai d’abord que les efforts communs de biologistes du comportement et de physiciens permettent de caractériser avec précision les interactions sociales (attraction/répulsion et alignement) dans un banc de poissons. Ensuite, je présenterai l’interaction de poissons réels avec un poisson robot ou des poissons virtuels commandés par des modèles mathématiques ou d’intelligence artificielle obtenus par ces études. Enfin, j’illustrerai comment on peut s’inspirer des interactions dans les groupes animaux pour contrôler le vol collectif de groupes de drones autonomes. ​Conférence AssoSciences jeudi 21 mars 2024 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite ​

  • Pr. Dominique Barbolosi La Nouvelle ère de la Médecine numérique

    La Nouvelle ère de la Médecine numérique Professeur Dominique Barbolosi Inria – Inserm team COMPO COMPutational pharmacology and clinical Oncology Centre Inria Sophia Antipolis – Méditerranée Centre de Recherches en Cancérologie de Marseille Inserm U1068 CNRS UMR7258, Institut Paoli-Calmettes Pharmacy faculty, Aix-Marseille University Au fil du temps la biologie, puis la physique, sont devenus les piliers de la médecine moderne. Aujourd'hui à leur tour les mathématiques sont en train de devenir le troisième pilier, complémentaire aux 2 autres, afin de relever les nouveaux défis dans la guerre contre les maladies, notamment contre le cancer. Nous donnerons plusieurs exemples illustrant comment la modélisation numérique vient en renfort de la biologie et de la physique afin de fournir aux médecins des outils puissants à la fois pour mieux prévenir, mieux diagnostiquer, et mieux traiter. Conférence AssoSciences prochainement 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite

  • Nicolas André JUICE Direction Jupiter et ses lunes glacées mardi 27 février 2024 19h00 Salle du Sénéchal

    Nicolas André Nicolas André est chercheur au CNRS à l'Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie de Toulouse. Il s'intéresse aux planètes du Système Solaire et à l'étude de leurs environnements magnétiques. Il a travaillé principalement sur les systèmes de Saturne et Jupiter avec les missions spatiales Cassini-Huygens et Juno. Il est responsable scientifique d'instruments embarqués sur la mission spatiale BepiColombo qui étudiera Mercure à partir de 2026. Il travaille sur la mission JUICE qu'il co-propose depuis presque 20 ans. La découverte par Galilée de quatre grandes lunes en orbite autour de Jupiter il y a quatre siècles a précipité la révolution copernicienne et a changé à jamais notre vision du système solaire et de l'univers. Aujourd'hui, Jupiter et ses lunes sont considérées comme l'archétype des systèmes de planètes géantes, à la fois dans notre système solaire et autour d'autres étoiles. La mission spatiale JUICE (JUpiter ICy moons Explorer) de l'Agence Spatiale Européenne a été lancée en Avril 2023 et a pour objectifs de fournir une caractérisation complète du systèmede Jupiter dans toute sa complexité. JUICE permettra de découvrir les origines des planètes géantes et de leurs satellites, et de rechercher des preuves d'environnements potentiellement habitables dans notre système solaire et au-delà, en détaillant notamment la diversité des processus et des couplages gravitationnels et électromagnétiques dans le système de Jupiter qui pourraient être nécessaires pour fournir un environnement stable aux lunes glacées Ganymède, Europe et Callisto sur des échelles de temps géologiques. Pour cela, JUICE embarque dix instruments de pointe pour effectuer des mesures de télédétection, de géophysique, de particules et de champs électromagnétiques in situ. Conférence AssoSciences mardi 27 février 2024 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite

  • Ruffin VanRullen mardi 16 janvier 2024 19h00 IA générative et cerveau : points communs et différence

    IA générative et cerveau : points communs et différence Rufin VanRullen directeur de recherche CNRS en neurosciences et intelligence artificielle au Centre de recherche cerveau et cognition (CerCo – CNRS, UT3) Institut Toulousain d'Intelligence Naturelle et Artificielle (ANITI) L'IA (Intelligence Artificielle) générative est aujourd'hui au cœur des médias, source d'autant d'espérances que d'inquiétudes. Les grands modèles de langage (LLMs) tels que chatGPT peuvent répondre à des questions complexes et produire des textes cohérents. Les modèles de diffusion comme DALL-E ou Midjourney génèrent des images réalistes a partir d'une simple description. Nous expliquerons d'abord le fonctionnement de ces grands réseaux de neurones artificiels, avant d'en considérer les compétences et les limites associées. Ces IAs s'apparentent-elles vraiment au cerveau humain ? Comprennent-elles vraiment le monde, à notre manière ? Peut-on vraiment parler de créativité ? image générée par DALL-E selon la description "Rufin VanRullen is rewiring a small robot inside his laboratory" Rufin VanRullen est directeur de recherche CNRS en neurosciences et intelligence artificielle au Centre de recherche cerveau et cognition (CerCo – CNRS, UT3). Il occupe également une chaire de recherche au sein de l'Institut Toulousain d'Intelligence Naturelle et Artificielle (ANITI). Il étudie le fonctionnement du cerveau, et les différentes manières d'utiliser ces connaissances pour produire des systèmes d'intelligence artificielle plus performants, plus robustes, plus créatifs, et plus proches de la cognition humaine. Après un cursus de mathématiques et d’informatique, il s’est orienté très rapidement vers les sciences cognitives. Au cours de sa thèse, dirigée par Simon Thorpe, il travaille sur le codage neuronal et le traitement visuel rapide, puis il effectue un post-doctorat au California Institute of Technology avec Cristof Koch et s’intéresse alors aux mécanismes de l’attention visuelle. En 2002, il est recruté au CNRS. Ses travaux en neurosciences expérimentales et computationnelles explorent le rôle des oscillations cérébrales dans la cognition. Il démontre notamment que les oscillations font de notre perception un phénomène périodique – une séquence rapide de cycles perceptuels – à la manière d'une séquence vidéo. Plus récemment, sa recherche explore l'intelligence artificielle et les réseaux de neurones profonds. Il a reçu plusieurs financements européens (European Young Investigator Awards, ERC Consolidator Grant, ERC Advanced Grant) ainsi que la médaille de bronze du CNRS en 2007. Conférence AssoSciences mardi 16 janvier 2024 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse ​ entrée gratuite ​

  • Olivier Neyrolles jeudi 14 décembre 2023 19h00 Salle du Sénéchal

    Mieux vaut prévenir que guérir : les bénéfices des vaccins, de la variolisation aux vaccins à ARN Olivier Neyrolles directeur de recherche au CNRS directeur de l’Institut de Pharmacologie et de Biologie Structurale à Toulouse (UMR5089 |CNRS - UT3) médaille d’argent du CNRS en 2021 « Il est temps de refermer le livre des maladies infectieuses et de déclarer la guerre aux pestes gagnée » Cette proclamation qu’aurait faite l’administrateur général de la santé publique des États-Unis, William Stewart, à la fin des années 1960 n’a jamais été authentifiée. Cependant la croyance selon laquelle les maladies infectieuses avaient été vaincues était largement répandue dans les années 1960 et 1970, croyance due en particulier au succès de la vaccination, contre la variole en premier lieu, et contre bien d’autres maladies. La pandémie de SIDA au début des années 1980 a fait s’effondrer cette certitude, et les maladies infectieuses sont encore bien présentes aujourd’hui, comme en témoignent les pandémies de grippe ou de COVID-19, pour n’en citer que des plus récentes. Même des maladies anciennes, comme la tuberculose, font encore des ravages, avec plusieurs millions de décès chaque année dans le monde. Dans ce contexte, la recherche pour le développement de vaccins nouveaux, ou plus efficaces que les vaccins actuels, est un enjeu majeur de santé publique mondiale. Dans cette conférence, nous dresserons un portrait de l’histoire des vaccins et de l’impact extraordinaire qu’ils ont eu sur le contrôle des maladies infectieuses. Nous détaillerons les bases biologiques du développement des vaccins. Enfin, nous discuterons des enjeux, tant scientifiques que culturels et sociétaux, de la recherche contemporaine sur les vaccins. Conférence AssoSciences 14 décembre 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse

  • Florian Laguens 1919 Einstein Superstar mardi 21 novembre 2023 Salle du Sénéchal 19h00

    1919 Einstein Superstar Florian Laguens maître de conférences en histoire et philosophie des sciences à l’IPC-Facultés Libres (Paris) chargé d’enseignement à l’Université Paris Cité (M2 Histoire et Philosophie des sciences) Conférence AssoSciences 21 novembre 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse 6 novembre 1919. Londres, Royal Society. Joseph Thomson, prix Nobel de physique, a une annonce à faire : le portrait de Newton qui trône au-dessus de son siège de président va être décroché. C’est une métaphore, bien sûr. Le portrait restera là où il est, au-dessus du siège du président de la Royal Society, l’une des plus prestigieuses sociétés savantes du monde. Newton en fut lui-même le président, d’ailleurs. Mais Newton est détrôné. Par Einstein. Deux équipes d’astronomes anglais ont confirmé par leurs mesures les prédictions établies par un savant allemand. Nous sommes en 1919 et le premier anniversaire de l’armistice sera célébré la semaine prochaine. Ce jeudi 6 novembre est historique. La théorie de Newton, la théorie que l’on considérait comme la plus fermement établie de l’histoire de l’humanité, vient d’être disqualifiée. Au cœur de cet épisode historique : le directeur de l’observatoire de Cambridge, Arthur S. Eddington. Il a presque trente-sept ans. Il est déjà l’un des plus célèbres astronomes de son temps, il sera le plus influent de l’entre-deux-guerres. Voici son histoire, ou plutôt l’histoire d’une éclipse. Celle du 29 mai 1919, au cours de laquelle il a effectué les mesures qui justifieront, quelques mois plus tard, l’annonce tonitruante du 6 novembre. On expliquera qu’il n’a encore jamais rencontré Einstein, même s’il est son représentant le plus éminent dans le monde anglophone. On montrera comment il a œuvré par ses livres, ses cours et ses conférences en faveur de la relativité générale. On découvrira comment il faillit ne jamais observer l’éclipse. On verra comment a été orchestrée la médiatisation de cet événement rare, pour finalement faire d’Einstein une « superstar ».

  • Anne Cambon-Thomsen L’intégrité scientifique : comment cette dimension est (re)devenue partie intégrante de la recherche

    L’intégrité scientifique : comment cette dimension est (re)devenue partie intégrante de la recherche et de la formation à la recherche aujourd’hui Anne Cambon-Thomsen Directrice de recherche émérite CNRS, au CERPOP (Centre d'épidémiologie et de recherche en santé des populations), UMR 1295, Inserm, Université de Toulouse, Université Toulouse III - Paul Sabatier Ancienne référente à l’intégrité scientifique de l’Université Paul Sabatier. Fondatrice de la plateforme Genotoul Societal Ambassadrice de l'Alliance pour les données de la recherche (RDA, Research data alliance). Conférence AssoSciences 19 Octobre 2023 19h00 Salle du Sénéc hal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse L’éthique de la pratique scientifique est essentielle à la validité des résultats obtenus et publiés, aussi bien qu’à la confiance du public dans la science et les scientifiques. Elle est au cœur des valeurs du monde scientifique et constitue ce qu’on appelle l’intégrité de la recherche. Ce qui était implicite pendant longtemps a bougé avec les évolutions des pratiques et des technologies en recherche ainsi que des rapports avec les médias pour devenir nécessairement explicite. Les crises souvent cachées et gérées de façon assez peu transparentes ou brutalement révélées dans des médias largement diffusés affectent l’image de la recherche en général, au-delà des cas particuliers et interrogent sur la conduite des métiers de la recherche. Les fraudes ont existé de tout temps, mais la pression de la « productivité » scientifique exacerbée, les outils disponibles, notamment numérique et d’imagerie changent le contexte pratique. Au-delà des fraudes caractérisées y-a-t-il des zones grises de ces métiers, comment y faire face et comment assurer la transparence ? C’est peu à peu, depuis une quinzaine d’années, que l’intégrité scientifique est devenue un sujet enseigné, organisé et même un objet du droit, au niveau national et international. C’est cette évolution que nous explorerons à travers des exemples dans divers domaines et en se référant à des textes et outils qui permettent de vivre cette dimension au quotidien. Comme tout aspect de la recherche, elle pose question et réclame de la vigilance aussi bien aux doctorants et jeunes chercheurs qu’aux plus chevronnés.

  • Serge Morand Biodiversité et Pandémies mardi 13 juin 2023 19h00 Sénéchal

    Après la pandémie de covid-19 : biodiversité et une seule santé Conférence AssoSciences 13 juin 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite L'émergence d'un nouveau virus et la pandémie de COVID-19 s’inscrivent dans une longue série d'évènements épidémiques. Les causes sont connues et de mieux en mieux documentées. Après avoir présenté l'état des connaissances, nous aborderons les solutions pour prévenir l'émergence et la transmission des maladies infectieuses. Les initiatives sont nombreuses tant aux échelles globales qu'aux échelles des territoires. Serge Morand est chercheur au CNRS à l’unité MIVEGEC (IRD – CNRS – Université de Montpellier), basé à la Faculté de Technologie Vétérinaire de l’Université Kasetsart et Professeur invité à la Faculté de Médecine Tropicale de l’Université Mahidol. Il a été Directeur de Recherche détaché à l’IRD de 2003 à 2007 et mis à disposition au Cirad de 2014 à 2021. Écologue évolutionniste et parasitologue de formation, il mène des recherches en social-écologie de la santé en Asie du Sud-Est sur les liens entre biodiversité, changements globaux et santé dans une approche One Health - Planetary Health. Entre 2008 et 2022, Serge Morand a organisé de nombreuses missions de terrain en Thaïlande, Cambodge, Laos, Philippines et Vietnam, acquérant une solide expertise dans le travail de terrain en collaboration avec les communautés et les administrations locales. Serge Morand est Expert pour la Thailand International Cooperation Agency - TICA et coordonne le projet « Innovative Animal Health » qui associe Vanina Guernier et Nicolas Lainé de l’IRD ainsi que Michel de Garine-Vichatitsky du CIRAD. Il est également membre du panel d’experts One Health (One Health High Level Expert Panel - OHHLEP) de la Quadripartite One Health (OMS – OMSA – FAO – PNUE).

  • Serge Morand Biodiversité et Pandémies mardi 13 juin 2023 19h00 Sénéchal

    Serge Morand est chercheur au CNRS à l’unité MIVEGEC (IRD – CNRS – Université de Montpellier), basé à la Faculté de Technologie Vétérinaire de l’Université Kasetsart et Professeur invité à la Faculté de Médecine Tropicale de l’Université Mahidol. Il a été Directeur de Recherche détaché à l’IRD de 2003 à 2007 et mis à disposition au Cirad de 2014 à 2021. Écologue évolutionniste et parasitologue de formation, il mène des recherches en social-écologie de la santé en Asie du Sud-Est sur les liens entre biodiversité, changements globaux et santé dans une approche One Health - Planetary Health. Entre 2008 et 2022, Serge Morand a organisé de nombreuses missions de terrain en Thaïlande, Cambodge, Laos, Philippines et Vietnam, acquérant une solide expertise dans le travail de terrain en collaboration avec les communautés et les administrations locales. Serge Morand est Expert pour la Thailand International Cooperation Agency - TICA et coordonne le projet « Innovative Animal Health » qui associe Vanina Guernier et Nicolas Lainé de l’IRD ainsi que Michel de Garine-Vichatitsky du CIRAD. Il est également membre du panel d’experts One Health (One Health High Level Expert Panel - OHHLEP) de la Quadripartite One Health (OMS – OMSA – FAO – PNUE). Après la pandémie de covid-19 : biodiversité et une seule santé L'émergence d'un nouveau virus et la pandémie de COVID-19 s’inscrivent dans une longue série d'évènements épidémiques.  Les causes sont connues et de mieux en mieux documentées. Après avoir présenté l'état des connaissances, nous aborderons les solutions pour prévenir l'émergence et la transmission des maladies infectieuses. Les initiatives sont nombreuses tant aux échelles globales qu'aux échelles des territoires.

  • L’acceptabilité des restrictions liées à la lutte contre la covid-19 16 mai 2023 19h00

    Conférence AssoSciences 16 mai 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite L’acceptabilité des restrictions liées à la lutte contre la covid-19 Premiers résultats d’une étude dans un quartier populaire de Toulouse Alexandra Soulier Philosophe Chargée de recherche CNRS Alexandra Soulier est chargée de recherches à l’Institut d’Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (Université Panthéon-Sorbonne et CNRS). Ses recherches s’inscrivent dans le champ de la philosophie de la médecine et portent principalement sur la santé publique. Elles se situent à l’articulation de la philosophie sociale et de la philosophie des sciences. Elle s’intéresse en particulier aux inégalités environnementales et sociales de santé  et au rôle des sciences humaines et sociales dans les paradigmes actuels qui s’efforcent de penser la santé à l’interface entre celle des animaux, des hommes et de leur environnement. Elle exerce actuellement une mission à l’Institut de Recherche en Santé Publique pour l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS. Sa conférence portera sur un aspect de la récente pandémie qui nous a tous interrogés, au travers de résultats récents dans le cadre d’une recherche menée dans un quartier de Toulouse dont elle propose le résumé suivant. Le gouvernement d’exception (Champeil-Desplats, 2020 ; Fassin et al., 2020), qui débute   avec l’entrée en vigueur de l’état d’urgence sanitaire et de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 pour répondre à l’épidémie de Covid-19, a autorisé la mise en place de mesures exceptionnelles sur l’ensemble du territoire français. En raison du primat accordé aux enjeux sanitaires, des limitations sans précédent ont ainsi restreint l’exercice des droits et des libertés (Leterre, 2021) et ont donné lieu à une activité accrue des forces de l’ordre pendant la crise sanitaire, notamment dans les quartiers populaires, devenus l’archétype de l’espace « à policer » (Bony, Froment-Meurice et Lecoquierre, 2021). En raison de leur rupture radicale avec le cours quotidien de la vie et leur force contraignante, ces mesures restrictives questionnent l’adhésion des personnes. Les mesures sanitaires présentées par le gouvernement comme des mesures « universelles », se sont concrétisées dans des situations spécifiques, en fonction des conditions de vie des personnes. En enquêtant à l’échelle d’un « territoire » urbain, nous avons cherché à étudier au plus près la manière dont des politiques sanitaires nationales ont rencontré des dynamiques locales préexistantes ou des initiatives visant à améliorer la couverture vaccinale de certaines catégories de population (Demailly, 2014; Gross, 2020). Cette conférence reviendra sur les premiers résultats d’une recherche basée sur une méthodologie qualitative, de type monographique, menée dans un quartier populaire de la ville de Toulouse. Cette approche monographique suppose l’étude minutieuse des pratiques de différents acteurs et de leurs interactions, en les situant dans un espace et un temps spécifiques. Cette enquête, commencée en octobre 2022, s’appuie sur des entretiens semi-directifs menés auprès des habitant.e.s et des acteurs « de proximité » de ce quartier classé « quartier prioritaire de la Politique de la Ville ». Ce travail a été réalisé en collaboration avec Laurence Boulaghaf et Alfonsina Faya-Robles.

  • Prochaine Conférence AssoSciences mardi 16 mai 2023 19h00

    L’acceptabilité des restrictions liées à la lutte contre la covid-19 Premiers résultats d’une étude dans un quartier populaire de Toulouse Alexandra Soulier Philosophe Chargée de recherche CNRS Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite

  • Aurore Avarguès-Weber L'intelligence des abeilles : révolution et perspective jeudi 13 avril 19h00

    « L'intelligence des abeilles : révolution et perspectives » Docteur Aurore Avarguès-Weber chercheuse en neurosciences cognitives et éthologue au Centre de recherche sur la cognition animale de Toulouse, étudie l’intelligence des abeilles et montre qu’elles peuvent « compter jusqu’à cinq ». Docteur Aurore Avarguès-Weber Centre de Recherches sur la Cognition Animale (CNRS, Université Toulouse 3) 118 Route de Narbonne 31062 Toulouse Cedex 9 Université Toulouse-III-Paul-Sabatier ‎ (doctorat) (jusqu'en 2010) Queen Mary University of London École normale supérieure Paris-Saclay Neurobiologiste Éthologue conférence jeudi 13 avril 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusa t31000 Toulouse Entrée gratuite Les abeilles sont des animaux fascinants. Elles sont connues pour leur intelligence collective : communication symbolique, organisation du travail, construction optimale… mais difficile d’imaginer que chaque ouvrière de la ruche soit elle-même douée d’une forme élaborée d’intelligence, et ce, malgré un cerveau minuscule et une durée de vie de quelques semaines uniquement. Or, les abeilles s'avèrent bel et bien capables non seulement d’apprendre mais aussi de compter, de classer des objets, de reconnaître des visages humains, de juger de leurs propres capacités de réussite face à un exercice difficile ou encore d’éprouver une certaine forme d’émotion, entre autres exemples de découvertes récentes. Ces preuves de capacités de raisonnement remettent en cause le dogme du caractère inné et réflexe des comportements des insectes ainsi que le lien direct entre intelligence et taille du cerveau. Lors de cette conférence, je vous présenterais quelques-unes des capacités étonnantes de ces insectes pollinisateurs, tout en décrivant les méthodes d'études permettant d'entrouvrir le voile sur l'intelligence des abeilles et discuterai de l'impact scientifique, philosophique et écologique de ces découvertes. Aurore Avarguès-Weber, née en 1983 à Givry en Saône-et-Loire, est une chercheuse en neurosciences cognitives et éthologue française qui étudie le comportement des abeilles au Centre de recherche sur la cognition animale de Toulouse. Elle est lauréate du prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science, ainsi que de la médaille de bronze du CNRS.​ Elle est originaire de Givry, en Saône-et-Loire, et effectue ses études secondaires à Chalon-sur-Saône.​ Elle intègre ensuite l'École normale supérieure de Cachan (Val-de-Marne). En 2010, elle soutient une thèse sur l'intelligence visuelle des abeilles sous la direction de Martin Giurfa (CRCA – Toulouse), intitulée « Cognition visuelle chez l'abeille Apis mellifera : catégorisation par extraction de configurations spatiales et de concepts relationnels ». ​Elle poursuit sa formation à la Queen Mary Universityà Londres (Royaume-Uni), où elle est boursière de la Fondation Fyssen, et à Gif-sur-Yvette sous la direction de Jean-Chrisophe Sandoz.​Aurore Avarguès-Weber est biologiste au CNRS à l'Institut des sciences du cerveau, de la cognition et du comportement de Toulouse (ISC3T). Ses travaux de neurosciences cognitives portent sur l'intelligence des insectes sociaux principalement l'Abeille domestique mais aussi les bourdons, les guêpes et les frelons. Ils se situent dans la continuité des découvertes de l'éthologue allemand Karl von Frisch du milieu du XXe siècle, précurseur de la compréhension du comportement des abeilles. Elle démontre avec ses collègues les capacités d'abstraction de ces animaux notamment la catégorisation de leur environnement (un arbre, une fleur) et les relations des éléments entre eux (plus grand, au-dessus). Elle démontre également avec une équipe australienne que les abeilles sont capables de compter jusqu'à 5, de faire des additions et des soustractions basiques et de comprendre le concept du zéro à l'instar des primates.​ En 2015, elle a reçu une bourse internationale du talent émergent, l'un des prix L'Oréal-UNESCO pour les femmes dans la science pour sa recherche sur les mécanismes cérébraux de l'intelligence visuelle des insectes sociaux. La bourse, d'un montant de 20 000 €, doit permettre l’acquisition d’un simulateur de vol pour les abeilles. Finalement, cet outil auto-construit devient un simulateur de marche où l'abeille se déplace sur une balle en polystyrène roulant sur un flux d'air dans un environnement virtuel. Il permet ainsi de mesurer les mécanismes cognitifs du cerveau de l'abeille lors de ses prises de décision.​ En 2019, elle est lauréate de la médaille de bronze du CNRS.

  • La Place du médicament dans notre société Agnès Sommet 15 mars 2023 19h00 Salle du Sénéchal

    Agnès Sommet Professeure de Pharmacologie à la faculté de Médecine, chef du service de Pharmacologie Médicale et Clinique du CHU de Toulouse. Membre de l’équipe SPHERE (Santé périnatale, pédiatrique et des adolescents : approche épidémiologique et évaluative) dans l’axe « Médicaments, grossesse et allaitement », CERPOP, UMR 1295 Nous sommes (presque) tous concernés, à un moment ou un autre de notre vie, par le médicament. Il a une place importante dans la médecine conventionnelle moderne, du fait de ses actions thérapeutiques attendues. Cette importance justifie de se demander ce qui fait qu’une substance peut devenir médicament. L’identification du mécanisme d’action d’une substance dans l’organisme peut permettre d’en comprendre les effets sur une fonction physiologique ou un organe. Est-ce suffisant pour être efficace ? Comment évaluer cette efficacité ? Si on identifie une substance qui produit des effets sur l’organisme, certains effets pourront être bénéfiques dans certaines situations ou pathologies, d’autres au contraire indésirables. Les effets indésirables des médicaments s’évaluent-ils de la même façon que leur efficacité ? Ces questions portant sur la mise sur le marché et l’évaluation des médicaments seront traitées à l’aide d’exemples au cours de cette présentation, qui montrera que le médicament n’est pas uniquement un produit de santé, mais aussi un objet industriel et un support de représentations.

  • Les multiples facettes et les éclairages originaux dans l'œuvre de Bruno Latour

    Franck Cochoy, Professeur de sociologie,  Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires, Centre d’Études des Rationalités et des Savoirs (UMR 5193) de l’Université Toulouse II Vendredi 3 février 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17, rue de Rémusat 31000 -  Toulouse La disparition en octobre dernier de Bruno Latour, sociologue, anthropologue, théologien et philosophe des sciences, est l'occasion de souligner et de mettre en lumière son œuvre traversée d'apports fondamentaux. La conférence se propose de souligner la triple contribution de Bruno Latour : il a élargi la notion de société en prenant en compte les non-humains ; il a montré comment la morale pouvait se loger dans la technique ; il a renouvelé autour des questions environnementales l'appréhension du politiques.

  • Big Data et Santé : danger ou progrès ?

    Dans le domaine de la santé, le big data correspond à l'ensemble des données socio-démographiques et biomédicales disponibles, collectées auprès de différentes sources. A petite comme à grande échelle, l'exploitation de ces données présente des avantages considérables : aide au diagnostic, au choix des traitements, pharmacovigilance, épidémiologie... Mais en santé comme dans bien d'autres domaines, les progrès technologiques s'accompagnent de nombreux défis techniques et humains, et posent autant de questions éthiques. Intervenants - Pierre-Antoine Gourraud, enseignant-chercheur de l'Université de Nantes et de l'université de Californie à San Francisco. Il dirige l'équipe Inserm ATIP-Avenir "Immunogénomique translationelle de l'auto-immunité et de la transplantation" du CRTI UMR 1064. - Guillaume Durand, maître de conférences en philosophie à l'Université de Nantes, chercheur au CAPHI (EA 2163). - Stéphane Tirard, enseignant-chercheur à l'Université de Nantes en épistémologie et histoire des sciences de la vie et de la médecine. - Aurore Armand, médecin urgentiste aux CHU d'Angers. Co responsable du Comité d'éthique au CHU d'Angers et membre de l'Espace Régional Ethique des Pays de Loire (EREPL). - Sonia Desmoulin-Canselier, docteur en droit et chercheuse au CNRS, rattachée à l'UMR Droit et Changement Social de l'Université de Nantes.

  • Données personnelles de Santé Pierre-Antoine Gourraud jeudi 19 janvier 2023 19h00 salle du Sénéchal

    « Données personnelles de Santé : du risque de prise en otage informatique à la mise en circulation des données pour la médecine de précision » Pierre-Antoine Gourraud Professeur des Universités & Praticien-Hospitalier of the School of Medicine of the Nantes University in France, formerly at UCSF Jeudi 19 Janvier 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse Les données de santé sont parmi les données personnelles les plus sensibles. Nos moyens techniques modernes démultiplient les possibilités d’échanges pour le soin et pour tout autre application qui nous permettent peut-être d’imaginer le futur de la médecine. Parallèlement, le déploiement des entrepôts de données de santé et celui de la plateforme française des données de santé, le « Health Data Hub » pose des questions inédites, notamment des questions de souveraineté opérationnelle et technologique. La possible création d’un espace européen des données de santé en posera d’autres. Ces données personnelles de santé sont souvent maladroitement assimilées à des biens matériels et leur valeur à celle de transactions de nature commerciale. Pourtant, les données de santé sont a minima le fruit d’une coproduction entre patients, soignants et "data scientists", il nous faut sans doute nous inspirer des objets culturels, en musique ou cinéma, pour mieux penser la création de valeur dans les données.

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