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- Archive juin 2025 | AssoSciences
IMPORTANT ! Annulation de la conférence du Professeur Dominique Barbolosi La Nouvelle ère de la Médecine numérique (salles municipales non disponibles fin juin et début juillet) report à une date ultérieure l'année prochaine selon disponibilité …à suivre… La Nouvelle ère de la Médecine numérique Professeur Dominique Barbolosi Inria – Inserm team COMPO COMPutational pharmacology and clinical Oncology Centre Inria Sophia Antipolis – Méditerranée Centre de Recherches en Cancérologie de Marseille Inserm U1068, CNRS UMR7258, Institut Paoli-Calmettes Pharmacy faculty, Aix-Marseille University Conférence AssoSciences juin 2025 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée libre et gratuite Au fil du temps la biologie, puis la physique, sont devenus les piliers de la médecine moderne. Aujourd'hui à leur tour les mathématiques sont en train de devenir le troisième pilier, complémentaire aux 2 autres, afin de relever les nouveaux défis dans la guerre contre les maladies, notamment contre le cancer. Nous donnerons plusieurs exemples illustrant comment la modélisation numérique vient en renfort de la biologie et de la physique afin de fournir aux médecins des outils puissants à la fois pour mieux prévenir, mieux diagnostiquer, et mieux traiter.
- Archive octobre 2022 | AssoSciences
Science ouverte : qu'est-ce que c'est et où en est-on ? Anne CAMBON-THOMSEN Directrice de recherche émérite au CNRS CERPOP (Centre d'épidémiologie et de recherche en santé des populations) UMR 1295 Inserm Université de Toulouse Université Toulouse III - Paul Sabatier Fondatrice de la plateforme sociétale genotoul Ambassadrice de l'Alliance pour les données de la recherche (RDA, Research data alliance) conférence mercredi 19 octobre 2022 19h00 Sa lle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée libre et gratuite On définit la science ouverte comme la diffusion sans entrave des résultats, des méthodes et des produits de la recherche scientifique, comme le rappelle le Ministère de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation. La France a depuis 2018 un plan national pour sa mise en œuvre (1) et l’UNESCO a en 2021 publié une recommandation dans ce domaine (2). « La science ouverte s'appuie sur l'opportunité que représente la mutation numérique pour développer l'accès ouvert aux publications et aux données, aux codes sources et aux méthodes de la recherche… Elle construit un écosystème dans lequel la science est plus transparente, plus solidement étayée et reproductible, plus efficace et cumulative. Elle induit une démocratisation de l'accès aux savoirs, utile à l'enseignement, à la formation, à l'économie, aux politiques publiques, aux citoyens et à la société dans son ensemble. Elle constitue enfin un levier pour l'intégrité scientifique et favorise la confiance des citoyens dans la science. » (1). Des initiatives locales se développent en ce sens. C’est aussi une des priorités de la Commission européenne (3) et de larges consortia européens (4) et internationaux en font le cœur de leurs activités comme c’est par exemple le cas de l’Allliance pour les données de la recherche (5). C’est donc un domaine essentiel pour la diffusion des connaissances et des résultats de la recherche, non seulement entre scientifiques, mais aussi vis-à-vis du public, ce qui est au cœur des missions de notre association « AssoSciences ». Cette conférence présentera un historique des grandes étapes de la science ouverte, ses enjeux, ses écueils, ses différentes facettes et certains de ses outils, au travers d’exemples. Ref : Plan national pour la science ouverte, https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/le-plan-national-pour-la-science-ouverte-2021-2024-vers-une-generalisation-de-la-science-ouverte-en-48525 Recommandation de l’UNESCO sur une science ouverte, 2021 https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000379949_fre https://research-and-innovation.ec.europa.eu/strategy/strategy-2020-2024/our-digital-future/open-science_en https://eosc.eu/ https://www.rd-alliance.org/
- Archive mars 2025 | AssoSciences
« Expériences de lumière » Renaud Mathevet Maître de conférences à l’Université Paul Sabatier recherches en optique quantique et son intérêt dans l’enseignement de la physique quantique AssoSciences les conférences mardi 18 mars 2025 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite Au moyen d’une douzaine d’expériences réalisées en direct devant le public nous aborderons l’histoire de nos conceptions de la lumière depuis Newton à la fin du XVIIe siècle jusqu’à l’avènement de la physique moderne il y a un peu plus de cent ans. Nous discuterons en particulier les approches corpusculaires et ondulatoires et montrerons comment certaines expériences dont ces modèles ne peuvent rendre compte ont conduit à la refonte de ces conceptions dans la mécanique quantique qui d’une certaine façon les unifie mais les dépasse largement. Enfin, nous présenterons une application très concrète de cette théorie qui défie notre intuition en expliquant le fonctionnement des lasers et des lampes à LEDS blanches qui ont aujourd’hui envahi notre quotidien. Renaud Mathevet fait des études supérieures avant d'entreprendre une thèse à Paris sur l’interférométrie atomique. Cela consiste à réaliser avec des atomes des interférences comme on le fait en optique, et dont il sera largement question dans l’exposé. Depuis une vingtaine d’années, il est Maître de conférences à l’Université Paul Sabatier où il a développé plusieurs expériences d’optique atomique, de métrologie optique et d’optique quantique. Du côté de ses enseignements, Il intervient surtout dans la préparation des étudiants et des enseignants aux concours de l’agrégation. Il a par ailleurs contribué à la mise au point d’une série d’expérience d’optique quantique à destination des étudiants de master. Ces expériences, telle la violation des inégalités de Bell popularisée par le récent prix Nobel d’Alain Aspect, visent à rendre plus concrètes les bases de la mécanique quantique. AssoSciences les conférences mardi 18 mars 2025 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite
- Le télescope Spatial James Webb : une nouvelle fenêtre sur l'Univers Olivier Berné | AssoSciences
< Back Le télescope Spatial James Webb : une nouvelle fenêtre sur l'Univers Olivier Berné AssoSciences Midi-Pyrénées 06/06/2020 Conférence le 16 juin 2022 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse Je suis astrophysicien au CNRS, à l’institut de recherche en astrophysique et planétologie de Toulouse. Mes travaux concernent la spectroscopie infrarouge des régions de formation stellaire et planétaire. Je suis responsable d’un des programme d’observation "Early Release Science" sur le télescope spatial James Webb dont le lancement est prévu fin 2021. J'ai co-fondé avec Tamara Ben Ari le collectif Labos 1point5 qui rassemble plusieurs centaines de scientifiques en France et dont l’objectif est de réduire l’empreinte environnementale de la recherche. Un vaisseau spatial doté miroir de plus de 6 m de diamètre plaqué or, 4 instruments super-performants, 5 écrans thermiques déroulables d’une surface de plus de 200 m2, le tout replié comme un origami puis placé dans la coiffe d'une fusée Ariane 5, et enfin envoyé sur une orbite située au déjà de celle de la Lune pour y être déployé à l’aide de plus de 130 mécanismes. Il ne s’agit pas de science fiction mais de la mission du télescope spatial James Webb, qui se déroule avec succès depuis le 25 décembre 2021. Mais quels sont les objectifs de cette mission de la démesure ? Pourquoi construire un projet aussi fou et couteux au moment où d’autres enjeux nous semblent plus urgents ? Je tenterai d’illustrer dans cette présentation ce qui fait de la mission James Webb une mission pour l’humanité, et en quoi il importe de s’intéresser à nos origines cosmiques à l’heure où notre destin est incertain. Previous Next
- Archive février 2023 | AssoSciences
Les multiples facettes et les éclairages originaux dans l'œuvre de Bruno Latour Franck Cochoy Professeur de sociologie, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires, Centre d’Études des Rationalités et des Savoirs (UMR 5193) de l’Université Toulouse II conférence vendredi 3 février 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse La disparition en octobre dernier de Bruno Latour, sociologue, anthropologue, théologien et philosophe des sciences, est l'occasion de souligner et de mettre en lumière son œuvre traversée d'apports fondamentaux. La conférence se propose de souligner la triple contribution de Bruno Latour : il a élargi la notion de société en prenant en compte les non-humains ; il a montré comment la morale pouvait se loger dans la technique ; il a renouvelé autour des questions environnementales l'appréhension du politiques.
- Archive mai 2023 | AssoSciences
L’Acceptabilité des restrictions liées à la lutte contre la covid-19 Premiers résultats d’une étude dans un quartier populaire de Toulouse Alexandra Soulier Philosophe Chargée de recherche CNRS conférence mardi 16 mai 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse Alexandra Soulier est chargée de recherches à l’Institut d’Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (Université Panthéon-Sorbonne et CNRS). Ses recherches s’inscrivent dans le champ de la philosophie de la médecine et portent principalement sur la santé publique. Elles se situent à l’articulation de la philosophie sociale et de la philosophie des sciences. Elle s’intéresse en particulier aux inégalités environnementales et sociales de santé et au rôle des sciences humaines et sociales dans les paradigmes actuels qui s’efforcent de penser la santé à l’interface entre celle des animaux, des hommes et de leur environnement. Elle exerce actuellement une mission à l’Institut de Recherche en Santé Publique pour l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS. Sa conférence portera sur un aspect de la récente pandémie qui nous a tous interrogés, au travers de résultats récents dans le cadre d’une recherche menée dans un quartier de Toulouse dont elle propose le résumé suivant. Le gouvernement d’exception (Champeil-Desplats, 2020 ; Fassin et al., 2020) qui débute avec l’entrée en vigueur de l’état d’urgence sanitaire et de la loi no 2020-290 du 23 mars 2020 pour répondre à l’épidémie de Covid-19, a autorisé la mise en place de mesures exceptionnelles sur l’ensemble du territoire français. En raison du primat accordé aux enjeux sanitaires, des limitations sans précédent ont ainsi restreint l’exercice des droits et des libertés (Leterre, 2021) et ont donné lieu à une activité accrue des forces de l’ordre pendant la crise sanitaire, notamment dans les quartiers populaires, devenus l’archétype de l’espace « à policer » (Bony, Froment-Meurice et Lecoquierre, 2021). En raison de leur rupture radicale avec le cours quotidien de la vie et leur force contraignante, ces mesures restrictives questionnent l’adhésion des personnes. Les mesures sanitaires présentées par le gouvernement comme des mesures « universelles », se sont concrétisées dans des situations spécifiques, en fonction des conditions de vie des personnes. En enquêtant à l’échelle d’un « territoire » urbain, nous avons cherché à étudier au plus près la manière dont des politiques sanitaires nationales ont rencontré des dynamiques locales préexistantes ou des initiatives visant à améliorer la couverture vaccinale de certaines catégories de population (Demailly, 2014 ; Gross, 2020). Cette conférence reviendra sur les premiers résultats d’une recherche basée sur une méthodologie qualitative, de type monographique, menée dans un quartier populaire de la ville de Toulouse. Cette approche monographique suppose l’étude minutieuse des pratiques de différents acteurs et de leurs interactions, en les situant dans un espace et un temps spécifiques. Cette enquête, commencée en octobre 2022, s’appuie sur des entretiens semi-directifs menés auprès des habitant.e.s et des acteurs « de proximité » de ce quartier classé « quartier prioritaire de la Politique de la Ville ». Ce travail a été réalisé en collaboration avec Laurence Boulaghaf et Alfonsina Faya-Robles.
- Archive mars 2024 | AssoSciences
Quand des pauvres p etits poissons sont confrontés à l’IA, la réalité virtuelle, des robots et des drones ! Clément Sire Directeur de recherche at CNRS (section 02) Laboratoire de Physique Théorique Université de Toulouse Paul Sabatier, 31062 Toulouse, France Conférence AssoSciences jeudi 21 mars 2024 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite Je montrerai d’abord que les efforts communs de biologistes du comportement et de physiciens permettent de caractériser avec précision les interactions sociales (attraction/répulsion et alignement) dans un banc de poissons. Ensuite, je présenterai l’interaction de poissons réels avec un poisson robot ou des poissons virtuels commandés par des modèles mathématiques ou d’intelligence artificielle obtenus par ces études. Enfin, j’illustrerai comment on peut s’inspirer des interactions dans les groupes animaux pour contrôler le vol collectif de groupes de drones autonomes.
- Archive octobre 2025 | AssoSciences
La conférence prévue le jeudi 16 octobre 2025 se tiendra exceptionnellement Espace Duranti – Salle Osète 6 Rue du Lieutenant Colonel Pélissier 31000 Toulouse Merci de bien vouloir prendre note de ce changement de lieu exceptionnel Nous avons hâte de vous accueillir Espace Duranti – Salle Osète Enseignements de l'accident de Columbia dans la gestion des programmes complexes Philippe Perrin Astronaute AssoSciences les conférences jeudi 16 octobre 2025 19h00 Espace Duranti – Salle Osète 6 Rue du Lieutenant Colonel Pélissier 31000 Toulouse entrée libre et gratuite Dans cette conférence, l’astronaute Philippe Perrin reprend toutes les conditions techniques et humaines qui ont amené à la perte de la navette spatiale Columbia et de son équipage pendant la phase de rentrée, en février 2003. Ayant personnellement connu l’équipage et ayant volé sur une navette un an plus tôt, Philippe Perrin est l’observateur éclairé d’un drame qui aurait pu être évité. C’est en hommage à la mémoire de l’équipage qu’il a conçu cette conférence sur la sécurité des vols spatiaux. Le but est de livrer un tas d’enseignements applicables également en aéronautique et, plus généralement, à la gestion de tous les programmes complexes, comme le nucléaire par exemple. Philippe est polytechnicien, ancien pilote de chasse avec 26 missions de combat à son actif, astronaute, et pilote d’essais militaire et civil, chez Airbus, où il a, pendant 17 ans, participé à la mise au point des A380, A400, A350, A330 et A320 Néo. C’est un spécialiste de propulsion et de commandes de vols. Aujourd’hui, il est élu à la ville et à la Métropole de Toulouse, où il porte les valeurs d’une écologie pragmatique. Il est également conseiller de la start-up Blue Spirit Aéro et ambassadeur de la fondation Antoine de Saint Exupéry.
- Archive janvier 2025 | AssoSciences
Une visite virtuelle de la grotte Chauvet Carole Fritz archéologue directrice de recherche CNRS au laboratoire d’archéologie moléculaire et structurale (LAMS) directrice de l’équipe de recherche de la grotte Chauvet depuis 2018 directrice du Centre de recherche et d'étude pour l'art préhistorique Émile-Cartailhac (CREAP) à Toulouse commissaire scientifique de l’exposition Chauvet à la Cité des sciences AssoSciences les conférences jeudii 23 janvier 2025 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse entrée gratuite Découverte il y a 30 ans et datée de plus de 35 000 ans, la grotte Chauvet (Ardèche) est la plus ancienne des grottes ornées connues en Europe. Son état de conservation exceptionnel permet d’admirer des fresques pariétales d’une envergure impressionnante et d’une rare beauté qui lui valent d’être considérée comme le premier chef-d’œuvre de l’humanité. La grotte doit la préservation de ses peintures à un éboulement survenu il y a 21 500 ans, qui les a protégées des intempéries. Elle fut occupée à deux reprises par différents groupes humains. Ce sont les premiers habitants qui ont peint sur les murs de véritables fresques mythologiques, soulignant le rôle fondamental de l’image dans la formation de la pensée de l’Homo sapiens. La vaste cavité (8500 m2) renferme un millier de traces humaines et animales, dont 500 dessins noirs, rouges et gravés, d’animaux (mammouths, ours, loups, chevaux, lions des cavernes, rhinocéros, bisons, aurochs…), mais aussi des signes — ponctuations, tracés digitaux —, et de nombreuses mains en positif et négatif. Des empreintes animales et humaines ont également été mises au jour ainsi que des ossements, des silex, des traces de foyers. Autant de vestiges relatant la vie symbolique des chasseurs-cueilleurs de l’époque aurignacienne qui ont investi cet espace. Ils révèlent d’étonnantes découvertes sur nos ancêtres Homo sapiens : leur étonnante capacité d’adaptation à l’environnement, leurs relations au monde animal, des facultés d’invention et d’imagination tout à fait comparables aux nôtres. Depuis plus de 10 ans, elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO devenant un site unique dont l’espace de restitution est visité par plus de 350 000 visiteurs par an. Mais si le travail scientifique nous éclaire sur l’évolution de notre espèce, il a également un impact sur les vestiges de cette civilisation passée. Comment la grotte est-elle conservée ? Est-elle restée intacte ? Que nous reste-t-il encore à apprendre de nos ancêtres ? Des données scientifiques (datation, topographie, relevés, modélisation 3D…) à l’interprétation anthropologique, cette conférence offre au public une immersion passionnante dans le monde paléolithique. Carole Fritz est directrice de recherche au CNRS (LAMS UMR 8220) et dirige le Centre de recherche et d'étude pour l'art préhistorique Émile-Cartailhac (CREAP) de la Maison des Sciences de l'Homme à Toulouse. Depuis 2018, elle conduit l'équipe de recherche de la grotte Chauvet. Sa recherche s'inscrit dans le cadre théorique général de l'étude de la pensée symbolique chez Homo sapiens sapiens, plus particulièrement dans le vaste domaine de réflexion que constitue l'art paléolithique (mobilier et pariétal). L'objectif est de comprendre les modalités de mise en place des représentations symboliques, dès les prémices de l'Aurignacien, et d'étudier leur continuité tout au long du Paléolithique supérieur.
- Archive novembre 2022 | AssoSciences
Big Bang L'Appel des origines Dominique Regueme conférence projection/débat mercredi 16 novembre 2022 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse Beaucoup de mes souvenirs d’enfance sont liés à l’observation du ciel : à l’époque, j’étais déjà émerveillé par ces astres lointains, tous ces mondes invisibles à l’œil nu, que je prenais plaisir à découvrir, avec une simple paire de jumelles ou un petit télescope. Je me rappelle aussi des séances de planétarium, juste à côté de chez moi : la science y était racontée comme au cinéma, comme dans un véritable film, avec une histoire qui me faisait rêver, m’emmenait à la découverte de mondes inconnus, éveillait l’imaginaire et suscitait ma curiosité. Bien sûr avec le temps, mes balades sous les étoiles se sont un peu espacées : cela fait longtemps que je n’ai plus observé la voie lactée ou les anneaux de Saturne, et à vrai dire, je ne me souviens même plus où j’ai rangé ma lunette astronomique. Alors le point de départ de ce documentaire, c’est peut-être simplement le désir de retomber en enfance, de recréer, le temps d’un film, ce spectacle étoilé, simple mais majestueux, qui m’a tant fait rêver lorsque j’étais petit. Mais au-delà du seul plaisir à observer le ciel, je suis également séduit par les aspects plus philosophiques, qui ne tardent pas à apparaître, lorsqu’on s’intéresse à l’astronomie. Parmi mes lectures, j’ai souvent apprécié les ouvrages qui prolongent le contenu didactique, pour raconter l’univers en mêlant science, poésie, et parfois même un regard plus humain, intime, personnel. Car ce qui me passionne vraiment, au-delà de la compréhension des phénomènes physiques, c’est aussi ce que l’histoire de l’univers nous raconte sur nous-même : sur l’apparition de la vie et de l’être humain, et sur notre place sur Terre, petite planète perdue dans l’immensité du monde. Ainsi l’astronomie est, pour moi, intimement liée au thème des origines. Je me souviens très bien des beaux livres illustrés, que je feuilletais dans l’enfance : à l’époque, j’étais fasciné d’apprendre que la vie provenait des étoiles, ou que l’univers avait un passé, et qu’il avait tenu tout entier dans un espace minuscule, il y a des milliards d’années ! « Nous sommes des poussières d’étoiles » : cette belle expression, popularisée par HubertReeves, n’est pas simplement une métaphore poétique ; elle correspond à une réalité concrète, et résume même parfaitement le lien qui nous unit au cosmos. Ce sont ces questionnements, ce regard sur l’astronomie, que je cherche à transmettre, à mon tour, à mes propres enfants, et qui servent également de fil conducteur à ce documentaire : ce film a donc été imaginé comme une quête des origines, racontant ce grand roman qu’est la naissance du monde, de la vie et de l’Homme. Mais ce qui m’a convaincu de raconter cette histoire, et ce qui la rend à mon sens d’autant plus intrigante, ce sont surtout les nombreux mystères, les zones d’ombres qui demeurent : ainsi le scénario de nos origines n’est pas totalement écrit ; beaucoup d’étapes échappent encore à notre connaissance, à notre compréhension. Malgré ce qu’on imagine souvent, le big bang n’est pas une grande explosion lumineuse, ayant créé le monde de façon quasi-miraculeuse ! Alors j’ai choisi d’intégrer dans le film ces éléments inconnus, en les utilisant comme moteurs de la narration : le big bang n’est donc pas un aboutissement, mais il fait naître au contraire de nouvelles interrogations scientifiques, et peut-être aussi plus personnelles ou philosophiques. Avec ce film, j’ai donc voulu proposer une grande histoire, qui nous emmène à travers le ciel et l’espace, entre émerveillement et interrogations, entre sciences, philosophie et poésie. La promesse, c’est d’abord de raconter le récit de notre univers, tel que la science le comprend aujourd’hui : en évoquant par exemple l’origine stellaire de nos atomes et de la matière, la formation des galaxies et des étoiles les plus anciennes, ou encore le rayonnement fossile, cette première lumière émise par l’univers, dans son passé lointain. Et au fil du voyage, en remontant ainsi sur 13,7 milliards d’années, jusqu’au mystérieux big bang, se pose alors en toile de fond une interrogation sur la notion même d’origine : que cherche-t-on réellement dans nos origines, pourquoi sommes-nous à ce point attirés par ce questionnement, et quel est le rôle de la science ; comment peut-elle répondre à ces interrogations ancestrales ? Finalement, l’histoire de l’univers, c’est un peu comme un road-movie : l’objectif importe peu ; ce qui compte réellement, ce sont surtout les aspects inattendus, les surprises qu’on découvre tout au long du voyage. J’espère donc que ce film parviendra à tenir cette promesse, et qu’il saura ainsi étonner, surprendre, questionner et émerveiller. Dominique Regueme
- News (All) | AssoSciences
Infos 06/06/2020 Le télescope Spatial James Webb : une nouvelle fenêtre sur l'Univers Olivier Berné Conférence le 16 juin 2022 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse Read More Read More
