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  • Archives Vidéos Conférences | AssoSciences

    Les Archives vidéos Archives Conférences Vidéos 11 octobre 2016 Yves Michaud Le Sens du Contrat Social Lire la vidéo 13 avril 2023 Docteur Aurore Avarguès-Weber Intelligence des Abeilles : Révolutions et Perspectives Lire la vidéo 19 janvier 2023 Pierre-Antoine Gourraud Données Personnelles de Santé Lire la vidéo 13 juin 2023 Serge Morand Après la pandémie de covid-19 Biodiversité et une seule santé Lire la vidéo 19 octobre 2022 Anne Cambon-Thomsen Science ouverte : qu'est-ce que c'est et où en est-on ? Anne Cambon-Thomsen 19 octobre 2022 Lire la vidéo 16 juin 2022 Olivier Berné Télescope spatial James Webb Lire la vidéo Sandrine Andrieux La Maladie d'Alzheimer en 2022 quoi de neuf Lire la vidéo 10 octobre 2017 Jacques Veron La montée des migrations environnementales est-elle une fatalité ? Lire la vidéo Conférences AssoSciences Midi-Pyrénées Voir 13 avril 2023 Docteur Aurore Avarguès-Weber Intelligence des Abeilles : Révolutions et Perspectives Lire la vidéo Partager Chaîne entière Cette vidéo Facebook Twitter Pinterest Tumblr Copiez le lien Lien copié Partager Infos de la chaîne Fermer Ancre 1 Ancre 1 Conférences Captations

  • Planning Conférences AssoSciences 22/23 | AssoSciences

    Conférences AssoSciences Saison 2023/2024 Programmation en cours…

  • Prochaine Conférence | AssoSciences

    Prochaine Conférence…

  • Archive avril 2023 | AssoSciences

    L'Intelligence collective des abeilles Docteur Aurore Avarguès-Weber Centre de Recherches sur la Cognition Animale (CNRS, Université Toulouse 3) 118 Route de Narbonne 31062 Toulouse Cedex 9 Université Toulouse-III-Paul-Sabatier‎ (doctorat ) (jusqu'en 2010) Queen Mary University of London École normale supérieure Paris-Saclay Neurobiologiste , éthologue conférence jeudi 13 avril 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse Les abeilles sont des animaux fascinants. Elles sont connues pour leur intelligence collective : communication symbolique, organisation du travail, construction optimale… mais difficile d’imaginer que chaque ouvrière de la ruche soit elle-même douée d’une forme élaborée d’intelligence, et ce, malgré un cerveau minuscule et une durée de vie de quelques semaines uniquement. Or, les abeilles s'avèrent bel et bien capables non seulement d’apprendre mais aussi de compter, de classer des objets, de reconnaître des visages humains, de juger de leurs propres capacités de réussite face à un exercice difficile ou encore d’éprouver une certaine forme d’émotion, entre autres exemples de découvertes récentes. Ces preuves de capacités de raisonnement remettent en cause le dogme du caractère inné et réflexe des comportements des insectes ainsi que le lien direct entre intelligence et taille du cerveau. Lors de cette conférence, je vous présenterais quelques-unes des capacités étonnantes de ces insectes pollinisateurs, tout en décrivant les méthodes d'études permettant d'entrouvrir le voile sur l'intelligence des abeilles et discuterai de l'impact scientifique, philosophique et écologique de ces découvertes. ​ Aurore Avarguès-Weber, née en 1983 à Givry en Saône-et-Loire , est une chercheuse en neurosciences cognitives et éthologue française qui étudie le comportement des abeilles au Centre de recherche sur la cognition animale de Toulouse . Elle est lauréate d'un du prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science , ainsi que de la médaille de bronze du CNRS . ​ Elle est originaire de Givry , en Saône-et-Loire, et effectue ses études secondaires à Chalon-sur-Saône . ​ Elle intègre ensuite l'École normale supérieure de Cachan (Val-de-Marne). En 2010, elle soutient une thèse sur l'intelligence visuelle des abeilles sous la direction de Martin Giurfa (CRCA – Toulouse), intitulée « Cognition visuelle chez l'abeille Apis mellifera : catégorisation par extraction de configurations spatiales et de concepts relationnels ». ​ Elle poursuit sa formation à la Queen Mary University à Londres (Royaume-Uni), où elle est boursière de la Fondation Fyssen, et à Gif-sur-Yvette sous la direction de Jean-Chrisophe Sandoz. ​ Aurore Avarguès-Weber est biologiste au CNRS à l'Institut des sciences du cerveau, de la cognition et du comportement de Toulouse (ISC3T). Ses travaux de neurosciences cognitives portent sur l'intelligence des insectes sociaux principalement l'Abeille domestique mais aussi les bourdons, les guêpes et les frelons. Ils se situent dans la continuité des découvertes de l'éthologue allemand Karl von Frisch du milieu du XXe siècle, précurseur de la compréhension du comportement des abeilles. Elle démontre avec ses collègues les capacités d'abstraction de ces animaux notamment la catégorisation de leur environnement (un arbre, une fleur) et les relations des éléments entre eux (plus grand, au-dessus). Elle démontre également avec une équipe australienne que les abeilles sont capables de compter jusqu'à 5, de faire des additions et des soustractions basiques et de comprendre le concept du zéro à l'instar des primates . ​ En 2015, elle a reçu une bourse internationale du talent émergent, l'un des prix L'Oréal-UNESCO pour les femmes dans la science pour sa recherche sur les mécanismes cérébraux de l'intelligence visuelle des insectes sociaux. La bourse, d'un montant de 20 000 €, doit permettre l’acquisition d’un simulateur de vol pour les abeilles. Finalement, cet outil auto-construit devient un simulateur de marche où l'abeille se déplace sur une balle en polystyrène roulant sur un flux d'air dans un environnement virtuel. Il permet ainsi de mesurer les mécanismes cognitifs du cerveau de l'abeille lors de ses prises de décision. ​ En 2019, elle est lauréate de la médaille de bronze du CNRS. ​ ​

  • News

    Infos 06/06/2020 Le télescope Spatial James Webb : une nouvelle fenêtre sur l'Univers Olivier Berné Conférence le 16 juin 2022 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse Read More ​ ​ ​ Read More

  • Archive mai 2022 | AssoSciences

    La Maladie d'Alzheimer en 2022 : quoi de neuf ? Sandrine Andrieu Professeure de santé publique, Responsable de l'équipe Vieillissement de l'UMR1295 Centre d'épidémiologie et de recherche en santé des populations (CERPOP), Inserm-Université Toulouse III, Ancienne directrice de l'UMR d'épidémiologie et analyses en santé publique, ancienne Présidente de la Société Française de Gériatrie et Gérontologie (SFGG) conférence lundi 30 mai 2022 19h00 Sa lle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse Le déclin des fonctions cognitives et l’apparition des maladies neurodégénératives, comme la maladie d'Alzheimer figurent parmi les priorités de santé publique de par leur fréquence (10 millions de nouveaux cas annuels dans le monde) et leurs conséquences majeures. ​ L’étude des déterminants de cette maladie fait l’objet d’une intense recherche et plusieurs facteurs protecteurs potentiels ont été suggérés par des travaux d’envergure. En parallèle, la recherche thérapeutique avance avec de multiples cibles actuellement à l’étude. En revanche, les essais randomisés et contrôlés conçus pour démontrer l'efficacité des traitements ont donné lieu à des résultats contradictoires. Si la tendance récente qui vise à tester des interventions combinées pour lutter contre ces maladies multifactorielles semble prometteuse, l’arrivée des biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer constitue une nouvelle donne qui pourrait révolutionner les approches actuelles. ​ Cette présentation fera une synthèse des données récemment publiées dans le domaine de la prévention et des essais thérapeutiques et abordera les challenges méthodologiques de ces recherches actuelles dont certaines font l’objet de controverses. Alzheimer : améliorer la recherche sur la prévention

  • Archive mai 2023 | AssoSciences

    L’Acceptabilité des restrictions liées à la lutte contre la covid-19 Premiers résultats d’une étude dans un quartier populaire de Toulouse Alexandra Soulier Philosophe Chargée de recherche CNRS ​ conférence mardi 16 mai 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse ​ ​ Alexandra Soulier est chargée de recherches à l’Institut d’Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (Université Panthéon-Sorbonne et CNRS). Ses recherches s’inscrivent dans le champ de la philosophie de la médecine et portent principalement sur la santé publique. Elles se situent à l’articulation de la philosophie sociale et de la philosophie des sciences. Elle s’intéresse en particulier aux inégalités environnementales et sociales de santé et au rôle des sciences humaines et sociales dans les paradigmes actuels qui s’efforcent de penser la santé à l’interface entre celle des animaux, des hommes et de leur environnement. Elle exerce actuellement une mission à l’Institut de Recherche en Santé Publique pour l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS. Sa conférence portera sur un aspect de la récente pandémie qui nous a tous interrogés, au travers de résultats récents dans le cadre d’une recherche menée dans un quartier de Toulouse dont elle propose le résumé suivant. Le gouvernement d’exception (Champeil-Desplats, 2020 ; Fassin et al., 2020) qui débute avec l’entrée en vigueur de l’état d’urgence sanitaire et de la loi no 2020-290 du 23 mars 2020 pour répondre à l’épidémie de Covid-19, a autorisé la mise en place de mesures exceptionnelles sur l’ensemble du territoire français. En raison du primat accordé aux enjeux sanitaires, des limitations sans précédent ont ainsi restreint l’exercice des droits et des libertés (Leterre, 2021) et ont donné lieu à une activité accrue des forces de l’ordre pendant la crise sanitaire, notamment dans les quartiers populaires, devenus l’archétype de l’espace « à policer » (Bony, Froment-Meurice et Lecoquierre, 2021). En raison de leur rupture radicale avec le cours quotidien de la vie et leur force contraignante, ces mesures restrictives questionnent l’adhésion des personnes. Les mesures sanitaires présentées par le gouvernement comme des mesures « universelles », se sont concrétisées dans des situations spécifiques, en fonction des conditions de vie des personnes. En enquêtant à l’échelle d’un « territoire » urbain, nous avons cherché à étudier au plus près la manière dont des politiques sanitaires nationales ont rencontré des dynamiques locales préexistantes ou des initiatives visant à améliorer la couverture vaccinale de certaines catégories de population (Demailly, 2014 ; Gross, 2020). Cette conférence reviendra sur les premiers résultats d’une recherche basée sur une méthodologie qualitative, de type monographique, menée dans un quartier populaire de la ville de Toulouse. Cette approche monographique suppose l’étude minutieuse des pratiques de différents acteurs et de leurs interactions, en les situant dans un espace et un temps spécifiques. Cette enquête, commencée en octobre 2022, s’appuie sur des entretiens semi-directifs menés auprès des habitant.e.s et des acteurs « de proximité » de ce quartier classé « quartier prioritaire de la Politique de la Ville ». Ce travail a été réalisé en collaboration avec Laurence Boulaghaf et Alfonsina Faya-Robles. ​

  • Archive février 2023 | AssoSciences

    Les multiples facettes et les éclairages originaux dans l'œuvre de Bruno Latour Franck Cochoy Professeur de sociologie, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires, Centre d’Études des Rationalités et des Savoirs (UMR 5193) de l’Université Toulouse II conférence vendredi 3 février 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse La disparition en octobre dernier de Bruno Latour, sociologue, anthropologue, théologien et philosophe des sciences, est l'occasion de souligner et de mettre en lumière son œuvre traversée d'apports fondamentaux. La conférence se propose de souligner la triple contribution de Bruno Latour : il a élargi la notion de société en prenant en compte les non-humains ; il a montré comment la morale pouvait se loger dans la technique ; il a renouvelé autour des questions environnementales l'appréhension du politiques.

  • Archives Conférences | AssoSciences

    L'Intelligence collective des abeilles Docteur Aurore Avarguès-Weber Centre de Recherches sur la Cognition Animale (CNRS, Université Toulouse 3) 118 Route de Narbonne 31062 Toulouse Cedex 9 Université Toulouse-III-Paul-Sabatier‎ (doctorat ) (jusqu'en 2010) Queen Mary University of London École normale supérieure Paris-Saclay Neurobiologiste , éthologue conférence jeudi 13 avril 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse Les abeilles sont des animaux fascinants. Elles sont connues pour leur intelligence collective : communication symbolique, organisation du travail, construction optimale… mais difficile d’imaginer que chaque ouvrière de la ruche soit elle-même douée d’une forme élaborée d’intelligence, et ce, malgré un cerveau minuscule et une durée de vie de quelques semaines uniquement. Or, les abeilles s'avèrent bel et bien capables non seulement d’apprendre mais aussi de compter, de classer des objets, de reconnaître des visages humains, de juger de leurs propres capacités de réussite face à un exercice difficile ou encore d’éprouver une certaine forme d’émotion, entre autres exemples de découvertes récentes. Ces preuves de capacités de raisonnement remettent en cause le dogme du caractère inné et réflexe des comportements des insectes ainsi que le lien direct entre intelligence et taille du cerveau. Lors de cette conférence, je vous présenterais quelques-unes des capacités étonnantes de ces insectes pollinisateurs, tout en décrivant les méthodes d'études permettant d'entrouvrir le voile sur l'intelligence des abeilles et discuterai de l'impact scientifique, philosophique et écologique de ces découvertes. ​ Aurore Avarguès-Weber, née en 1983 à Givry en Saône-et-Loire , est une chercheuse en neurosciences cognitives et éthologue française qui étudie le comportement des abeilles au Centre de recherche sur la cognition animale de Toulouse . Elle est lauréate d'un du prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science , ainsi que de la médaille de bronze du CNRS . ​ Elle est originaire de Givry , en Saône-et-Loire, et effectue ses études secondaires à Chalon-sur-Saône . ​ Elle intègre ensuite l'École normale supérieure de Cachan (Val-de-Marne). En 2010, elle soutient une thèse sur l'intelligence visuelle des abeilles sous la direction de Martin Giurfa (CRCA – Toulouse), intitulée « Cognition visuelle chez l'abeille Apis mellifera : catégorisation par extraction de configurations spatiales et de concepts relationnels ». ​ Elle poursuit sa formation à la Queen Mary University à Londres (Royaume-Uni), où elle est boursière de la Fondation Fyssen, et à Gif-sur-Yvette sous la direction de Jean-Chrisophe Sandoz. ​ Aurore Avarguès-Weber est biologiste au CNRS à l'Institut des sciences du cerveau, de la cognition et du comportement de Toulouse (ISC3T). Ses travaux de neurosciences cognitives portent sur l'intelligence des insectes sociaux principalement l'Abeille domestique mais aussi les bourdons, les guêpes et les frelons. Ils se situent dans la continuité des découvertes de l'éthologue allemand Karl von Frisch du milieu du XXe siècle, précurseur de la compréhension du comportement des abeilles. Elle démontre avec ses collègues les capacités d'abstraction de ces animaux notamment la catégorisation de leur environnement (un arbre, une fleur) et les relations des éléments entre eux (plus grand, au-dessus). Elle démontre également avec une équipe australienne que les abeilles sont capables de compter jusqu'à 5, de faire des additions et des soustractions basiques et de comprendre le concept du zéro à l'instar des primates . ​ En 2015, elle a reçu une bourse internationale du talent émergent, l'un des prix L'Oréal-UNESCO pour les femmes dans la science pour sa recherche sur les mécanismes cérébraux de l'intelligence visuelle des insectes sociaux. La bourse, d'un montant de 20 000 €, doit permettre l’acquisition d’un simulateur de vol pour les abeilles. Finalement, cet outil auto-construit devient un simulateur de marche où l'abeille se déplace sur une balle en polystyrène roulant sur un flux d'air dans un environnement virtuel. Il permet ainsi de mesurer les mécanismes cognitifs du cerveau de l'abeille lors de ses prises de décision. ​ En 2019, elle est lauréate de la médaille de bronze du CNRS. ​ ​

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  • Le télescope Spatial James Webb : une nouvelle fenêtre sur l'Univers Olivier Berné

    < Back Le télescope Spatial James Webb : une nouvelle fenêtre sur l'Univers Olivier Berné AssoSciences Midi-Pyrénées 06/06/2020 Conférence le 16 juin 2022 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse Je suis astrophysicien au CNRS, à l’institut de recherche en astrophysique et planétologie de Toulouse. Mes travaux concernent la spectroscopie infrarouge des régions de formation stellaire et planétaire. Je suis responsable d’un des programme d’observation "Early Release Science" sur le télescope spatial James Webb dont le lancement est prévu fin 2021. J'ai co-fondé avec Tamara Ben Ari le collectif Labos 1point5 qui rassemble plusieurs centaines de scientifiques en France et dont l’objectif est de réduire l’empreinte environnementale de la recherche. ​ Un vaisseau spatial doté miroir de plus de 6 m de diamètre plaqué or, 4 instruments super-performants, 5 écrans thermiques déroulables d’une surface de plus de 200 m2, le tout replié comme un origami puis placé dans la coiffe d'une fusée Ariane 5, et enfin envoyé sur une orbite située au déjà de celle de la Lune pour y être déployé à l’aide de plus de 130 mécanismes. Il ne s’agit pas de science fiction mais de la mission du télescope spatial James Webb, qui se déroule avec succès depuis le 25 décembre 2021. ​ Mais quels sont les objectifs de cette mission de la démesure ? ​ Pourquoi construire un projet aussi fou et couteux au moment où d’autres enjeux nous semblent plus urgents ? Je tenterai d’illustrer dans cette présentation ce qui fait de la mission James Webb une mission pour l’humanité, et en quoi il importe de s’intéresser à nos origines cosmiques à l’heure où notre destin est incertain. Previous Next

  • Archive janvier 2023 | AssoSciences

    « Données Personnelles de Santé : Du risque de prise en otage informatique à la mise en circulation des données pour la médecine de précision » Pierre-Antoine Gourraud Professeur des Universités & Praticien-Hospitalier of the School of Medicine of the Nantes University in France, formerly at UCSF conférence jeudi 19 janvier 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse ​ Les données de santé sont parmi les données personnelles les plus sensibles. Nos moyens techniques modernes démultiplient les possibilités d’échanges pour le soin et pour tout autre application qui nous permettent peut-être d’imaginer le futur de la médecine. Parallèlement, le déploiement des entrepôts de données de santé et celui de la plateforme française des données de santé, le « Health Data Hub » pose des questions inédites, notamment des questions de souveraineté opérationnelle et technologique. La possible création d’un espace européen des données de santé en posera d’autres. Ces données personnelles de santé sont souvent maladroitement assimilées à des biens matériels et leur valeur à celle de transactions de nature commerciale. Pourtant, les données de santé sont a minima le fruit d’une coproduction entre patients, soignants et "data scientists", il nous faut sans doute nous inspirer des objets culturels, en musique ou cinéma, pour mieux penser la création de valeur dans les données.

  • Archive novembre 2022 | AssoSciences

    Big Bang L'Appel des origines Dominique Regueme conférence projection/débat mercredi 16 novembre 2022 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse Beaucoup de mes souvenirs d’enfance sont liés à l’observation du ciel : à l’époque, j’étais déjà émerveillé par ces astres lointains, tous ces mondes invisibles à l’œil nu, que je prenais plaisir à découvrir, avec une simple paire de jumelles ou un petit télescope. Je me rappelle aussi des séances de planétarium, juste à côté de chez moi : la science y était racontée comme au cinéma, comme dans un véritable film, avec une histoire qui me faisait rêver, m’emmenait à la découverte de mondes inconnus, éveillait l’imaginaire et suscitait ma curiosité. ​ Bien sûr avec le temps, mes balades sous les étoiles se sont un peu espacées : cela fait longtemps que je n’ai plus observé la voie lactée ou les anneaux de Saturne, et à vrai dire, je ne me souviens même plus où j’ai rangé ma lunette astronomique. Alors le point de départ de ce documentaire, c’est peut-être simplement le désir de retomber en enfance, de recréer, le temps d’un film, ce spectacle étoilé, simple mais majestueux, qui m’a tant fait rêver lorsque j’étais petit. ​ Mais au-delà du seul plaisir à observer le ciel, je suis également séduit par les aspects plus philosophiques, qui ne tardent pas à apparaître, lorsqu’on s’intéresse à l’astronomie. Parmi mes lectures, j’ai souvent apprécié les ouvrages qui prolongent le contenu didactique, pour raconter l’univers en mêlant science, poésie, et parfois même un regard plus humain, intime, personnel. Car ce qui me passionne vraiment, au-delà de la compréhension des phénomènes physiques, c’est aussi ce que l’histoire de l’univers nous raconte sur nous-même : sur l’apparition de la vie et de l’être humain, et sur notre place sur Terre, petite planète perdue dans l’immensité du monde. ​ Ainsi l’astronomie est, pour moi, intimement liée au thème des origines. Je me souviens très bien des beaux livres illustrés, que je feuilletais dans l’enfance : à l’époque, j’étais fasciné d’apprendre que la vie provenait des étoiles, ou que l’univers avait un passé, et qu’il avait tenu tout entier dans un espace minuscule, il y a des milliards d’années ! « Nous sommes des poussières d’étoiles » : cette belle expression, popularisée par HubertReeves, n’est pas simplement une métaphore poétique ; elle correspond à une réalité concrète, et résume même parfaitement le lien qui nous unit au cosmos. ​ Ce sont ces questionnements, ce regard sur l’astronomie, que je cherche à transmettre, à mon tour, à mes propres enfants, et qui servent également de fil conducteur à ce documentaire : ce film a donc été imaginé comme une quête des origines, racontant ce grand roman qu’est la naissance du monde, de la vie et de l’Homme. ​ Mais ce qui m’a convaincu de raconter cette histoire, et ce qui la rend à mon sens d’autant plus intrigante, ce sont surtout les nombreux mystères, les zones d’ombres qui demeurent : ainsi le scénario de nos origines n’est pas totalement écrit ; beaucoup d’étapes échappent encore à notre connaissance, à notre compréhension. Malgré ce qu’on imagine souvent, le big bang n’est pas une grande explosion lumineuse, ayant créé le monde de façon quasi-miraculeuse ! Alors j’ai choisi d’intégrer dans le film ces éléments inconnus, en les utilisant comme moteurs de la narration : le big bang n’est donc pas un aboutissement, mais il fait naître au contraire de nouvelles interrogations scientifiques, et peut-être aussi plus personnelles ou philosophiques. ​ Avec ce film, j’ai donc voulu proposer une grande histoire, qui nous emmène à travers le ciel et l’espace, entre émerveillement et interrogations, entre sciences, philosophie et poésie. La promesse, c’est d’abord de raconter le récit de notre univers, tel que la science le comprend aujourd’hui : en évoquant par exemple l’origine stellaire de nos atomes et de la matière, la formation des galaxies et des étoiles les plus anciennes, ou encore le rayonnement fossile, cette première lumière émise par l’univers, dans son passé lointain. ​ Et au fil du voyage, en remontant ainsi sur 13,7 milliards d’années, jusqu’au mystérieux big bang, se pose alors en toile de fond une interrogation sur la notion même d’origine : que cherche-t-on réellement dans nos origines, pourquoi sommes-nous à ce point attirés par ce questionnement, et quel est le rôle de la science ; comment peut-elle répondre à ces interrogations ancestrales ? ​ Finalement, l’histoire de l’univers, c’est un peu comme un road-movie : l’objectif importe peu ; ce qui compte réellement, ce sont surtout les aspects inattendus, les surprises qu’on découvre tout au long du voyage. J’espère donc que ce film parviendra à tenir cette promesse, et qu’il saura ainsi étonner, surprendre, questionner et émerveiller. Dominique Regueme

  • Archive mars 2023 | AssoSciences

    La Place du médicament dan s notre société Agnès Som met Professeure de Pharmacologie à la faculté de Médecine, chef du service de Pharmacologie Médicale et Clinique du CHU de Toulouse. Membre de l’équipe SPHERE (Santé périnatale, pédiatrique et des adolescents : approche épidémiologique et évaluative) dans l’axe « Médicaments, grossesse et allaitement », CERPOP, UMR 1295 conférence mercredi 15 mars 2023 19h00 Salle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse Nous sommes (presque) tous concernés, à un moment ou un autre de notre vie, par le médicament. Il a une place importante dans la médecine conventionnelle moderne, du fait de ses actions thérapeutiques attendues. Cette importance justifie de se demander ce qui fait qu’une substance peut devenir médicament. L’identification du mécanisme d’action d’une substance dans l’organisme peut permettre d’en comprendre les effets sur une fonction physiologique ou un organe. Est-ce suffisant pour être efficace ? Comment évaluer cette efficacité ? Si on identifie une substance qui produit des effets sur l’organisme, certains effets pourront être bénéfiques dans certaines situations ou pathologies, d’autres au contraire indésirables. Les effets indésirables des médicaments s’évaluent-ils de la même façon que leur efficacité ? Ces questions portant sur la mise sur le marché et l’évaluation des médicaments seront traitées à l’aide d’exemples au cours de cette présentation, qui montrera que le médicament n’est pas uniquement un produit de santé, mais aussi un objet industriel et un support de représentations.

  • Archive octobre 2022 | AssoSciences

    Science ouverte : qu'est-ce que c'est et où en est-on ? Anne CAMBON-THOMSEN Directrice de recherche émérite au CNRS, au CERPOP, (Centre d'épidémiologie et de recherche en santé des populations), UMR 1295, Inserm, Université de Toulouse, Université Toulouse III - Paul Sabatier Fondatrice de la plateforme sociétale genotoul et Ambassadrice de l'Alliance pour les données de la recherche (RDA, Research data alliance) conférence mercredi 19 octobre 2022 19h00 Sa lle du Sénéchal 17 rue de Rémusat 31000 Toulouse On définit la science ouverte comme la diffusion sans entrave des résultats, des méthodes et des produits de la recherche scientifique, comme le rappelle le Ministère de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation. La France a depuis 2018 un plan national pour sa mise en œuvre (1) et l’UNESCO a en 2021 publié une recommandation dans ce domaine (2). « La science ouverte s'appuie sur l'opportunité que représente la mutation numérique pour développer l'accès ouvert aux publications et aux données, aux codes sources et aux méthodes de la recherche… Elle construit un écosystème dans lequel la science est plus transparente, plus solidement étayée et reproductible, plus efficace et cumulative. Elle induit une démocratisation de l'accès aux savoirs, utile à l'enseignement, à la formation, à l'économie, aux politiques publiques, aux citoyens et à la société dans son ensemble. Elle constitue enfin un levier pour l'intégrité scientifique et favorise la confiance des citoyens dans la science. » (1). Des initiatives locales se développent en ce sens. C’est aussi une des priorités de la Commission européenne (3) et de larges consortia européens (4) et internationaux en font le cœur de leurs activités comme c’est par exemple le cas de l’Allliance pour les données de la recherche (5). C’est donc un domaine essentiel pour la diffusion des connaissances et des résultats de la recherche, non seulement entre scientifiques, mais aussi vis-à-vis du public, ce qui est au cœur des missions de notre association « AssoSciences ». Cette conférence présentera un historique des grandes étapes de la science ouverte, ses enjeux, ses écueils, ses différentes facettes et certains de ses outils, au travers d’exemples. Ref : Plan national pour la science ouverte, https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/le-plan-national-pour-la-science-ouverte-2021-2024-vers-une-generalisation-de-la-science-ouverte-en-48525 Recommandation de l’UNESCO sur une science ouverte, 2021 https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000379949_fre https://research-and-innovation.ec.europa.eu/strategy/strategy-2020-2024/our-digital-future/open-science_en https://eosc.eu/ https://www.rd-alliance.org/

  • Accueil | AssoSciences

    Conférence 30 mai 2022 19h00 ​ La maladie d’Alzheimer en 2022 : quoi de neuf ? ​ ​ ​ ​ Sandrine Andrieu Professeure de santé publique, Responsable de l'équipe Vieillissement de l'UMR1295 Centre d'épidémiologie et de recherche en santé des populations (CERPOP), Inserm-Université Toulouse III , Ancienne directrice de l'UMR d'épidémiologie et analyses en santé publique, ancienne Présidente de la Société Française de Gériatrie et Gérontologie (SFGG) ​ Le déclin des fonctions cognitives et l’apparition des maladies neurodégénératives, comme la maladie d'Alzheimer figurent parmi les priorités de santé publique de par leur fréquence (10 millions de nouveaux cas annuels dans le monde) et leurs conséquences majeures. ​ L’étude des déterminants de cette maladie fait l’objet d’une intense recherche et plusieurs facteurs protecteurs potentiels ont été suggérés par des travaux d’envergure. En parallèle, la recherche thérapeutique avance avec de multiples cibles actuellement à l’étude. En revanche, les essais randomisés et contrôlés conçus pour démontrer l'efficacité des traitements ont donné lieu à des résultats contradictoires. Si la tendance récente qui vise à tester des interventions combinées pour lutter contre ces maladies multifactorielles semble prometteuse, l’arrivée des biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer constitue une nouvelle donne qui pourrait révolutionner les approches actuelles. ​ Cette présentation fera une synthèse des données récemment publiées dans le domaine de la prévention et des essais thérapeutiques et abordera les challenges méthodologiques de ces recherches actuelles dont certaines font l’objet de controverses. ​ Alzheimer : améliorer la recherche sur la prévention Planning Conférences AssoSciences 22/23 Prochaine Conférence AssosSciences Blog Archives Conférences Présentation et historique Archive mai 2023 Archive avril 2023 Archive mars 2023 Archive février 2023 Archive janvier 2023 Archive novembre 2022 Archive octobre 2022 Archive mai 2022 Archives Vidéos Conférences Accueil Contact Portfolio Properties Résultats de recherche News AssoSciences Midi-Pyrénées BIENVENUE Présentation Conférence 16 juin 2022 19h00 ​ Le télescope Spatial James Webb : une nouvelle fenêtre sur l'Univers Olivier Berné ​ Je suis astrophysicien au CNRS, à l’institut de recherche en astrophysique et planétologie de Toulouse. Mes travaux concernent la spectroscopie infrarouge des régions de formation stellaire et planétaire. Je suis responsable d’un des programme d’observation "Early Release Science" sur le télescope spatial James Webb dont le lancement est prévu fin 2021. J'ai co-fondé avec Tamara Ben Ari le collectif Labos 1point5 qui rassemble plusieurs centaines de scientifiques en France et dont l’objectif est de réduire l’empreinte environnementale de la recherche. ​ Un vaisseau spatial doté miroir de plus de 6 m de diamètre plaqué or, 4 instruments super-performants, 5 écrans thermiques déroulables d’une surface de plus de 200 m2, le tout replié comme un origami puis placé dans la coiffe d'une fusée Ariane 5, et enfin envoyé sur une orbite située au déjà de celle de la Lune pour y être déployé à l’aide de plus de 130 mécanismes. Il ne s’agit pas de science fiction mais de la mission du télescope spatial James Webb, qui se déroule avec succès depuis le 25 décembre 2021. ​ Mais quels sont les objectifs de cette mission de la démesure ? ​ Pourquoi construire un projet aussi fou et couteux au moment où d’autres enjeux nous semblent plus urgents ? Je tenterai d’illustrer dans cette présentation ce qui fait de la mission James Webb une mission pour l’humanité, et en quoi il importe de s’intéresser à nos origines cosmiques à l’heure où notre destin est incertain. Les Conférences se déroulent Salle du Sénéchal 17, rue Rémusat Toulouse ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE TOUS PUBLICS Anne Cambon-Thomsen Conférence mercredi 19 octobre 2022 19h00 Olivier Berné 16 juin 2022 19h00 Anciennes Conférences Captation Infos Infos Infos Mes dernières recherches 8 mai Actualités Etienne-Emile Baulieu, inventeur de la pilule abortive : « J’ai toujours voulu aider les femmes » Propos recueillis par Annick Cojean © Le Monde 7 mai 2023 ENTRETIEN « Je ne serais pas arrivé là si… » Chaque semaine, « Le Monde »... 11 0 Vous n'aimez plus ce post 24 avr. Prochaine Conférence L’acceptabilité des restrictions liées à la lutte contre la covid-19 16 mai 2023 19h00 L’acceptabilité des restrictions liées à la lutte contre la covid-19 Premiers résultats d’une étude dans un quartier populaire de Toulouse 44 0 1 j'aime. Vous n'aimez plus ce post 1 25 janv. Actualités « Bruno Latour nous invite à penser la transformation,… » « Bruno Latour nous invite à penser la transformation, loin d’une écologie nourrie d’une vision apocalyptique » TRIBUNE Jérôme Gaillardet... 19 0 Vous n'aimez plus ce post AssoSciences Midi-Pyrénées AssoSciences Midi-Pyrénées a été fondée en 2003 par un groupement de scientifiques toulousains appartenant aux sections locales des principales sociétés savantes françaises ou à l’Académie Nationale de l’Air et de l’Espace, afin d’organiser au centre-ville de Toulouse, des conférences scientifiques grand public, dans l’esprit de celles qui ont lieu à Paris dans le cadre de « l’Université de Tous Les Savoirs ». ​ Réunion des sections locales des Sociétés SavantesScientifiques : Société Mathématiques de France, Société Française de Physique, Société Française de Chimie, Société Française de Génétique, Société Française de Mécanique, Société Française de Métallurgie et de Matériaux, Société Française d'Astrophysique, Société Française de Biochimie et de Biologie Moléculaire, Académie Nationale de l'Air et de l'Espace.

  • Présentation et historique | AssoSciences

    AssoSciences Midi-Pyrénées des conférences scientifiques et techniques pour la ville et la région Paul Costa président d'honneur fondateur d'AssoSciences AssoSciences Midi-Pyrénées est une association née à Toulouse en 2003. Elle a été inspirée de l'Université de Tous Les Savoirs à Paris et avait pour objet de proposer des mises au point sur des questionnements scientifiques et techniques contemporains, avec des acteurs de la meilleure qualité possible dans leur champ. Pour la constituer les sociétés savantes scientifiques et techniques de la Région ont été sollicitées. Certaines vivaient leur vie à l'écart des autres ; agir pour leur rapprochement fut accueilli très positivement par la plupart d'entre elles. Certes, des conférences scientifiques et techniques existaient déjà: l’Université Paul Sabatier par exemple, en tient sur son campus de Rangueil. Les associations de l'aéronautique aussi – Académie de l’Air et de l’Espace, AAAF. Il faut aussi citer deux organismes qui rassemblent l'essentiel des financements de la Ville et de la Région : la mission Agrobiosciences, liée à l’INRA, à l’extérieur de la Ville, tout comme le Centre Régional de la Culture Scientifique et Technique, "Sciences et Animation", qui organise sur le centre international de conférences de Météo-France des cycles de conférences-débats, « les découvrades ». Néanmoins il n'y avait pas, à part le GREP (Groupe de Recherche pour l’Éducation et la Prospective), groupement plutôt branché sur les débats de Sciences Sociales et Économiques, un "lieu" emblématique, qui offrît régulièrement, dans le centre de la ville, des programmes de connaissances scientifiques et techniques sur des enjeux de recherche et de développement. Depuis sa création plus d'une centaine de conférences se sont tenues, avec des thématiques récurrentes (l'énergie, la génétique, les nanosciences par exemple), ou des problématiques spécifiques. Chaque conférence est suivie de débats, entre l'orateur et le public. Entre 50 et 150 personnes sont régulièrement présentes, avec un noyau de fidèles, et des publics variables en nature, du lycéen de terminale ou de prépa scientifique et de l'étudiant en droit ou en IUFM en besoin de culture différente, au retraité souhaitant se tenir au courant, en passant par des personnes concernées par le champ traité. L'ensemble crée un fichier d’environ 500 personnes qui souhaitent être informées, fichier qui est progressivement abondé. Des ouvertures plus larges sur des villes voisines (vidéo-transmission, répétition de conférences lorsque l’orateur est une personnalité locale), avec l’appui du Conseil Régional sont dès cette année envisagées ; des contacts ont déjà été pris avec Cahors et Saint-Gaudens et d’autres villes sont envisagées Les Moyens L'association est en grande partie subventionnée par la Ville et marginalement par la Région. Depuis l'année dernière des cotisations de 40 euros sont sollicitées de ceux qui souhaitent être membres de l’association, mais l’adhésion n’a pas un caractère obligatoire, l’accès étant libre et gratuit. Ces moyens ne couvrent que les frais de transport et d'hébergement des conférenciers non Toulousains, en les limitant au maximum, et le tirage d'affiches et de tracts. Il est difficile de solliciter des mécènes qui de fait seraient partie prenante dans les paroles ; et même s'ils ne l'étaient pas les publics risqueraient de l'interpréter ainsi. Certains sujet -heureusement très peu- sont difficiles à gérer, le défaut de tolérance de quelques auditeurs fait malheureusement qu’ils réagissent à l’étiquette du conférencier. Il y a eu un problème pour la conférence qui décrivait le futur de l’Énergie Nucléaire, donnée par l’un des principaux responsables des programmes nucléaires civils au CEA -quelques uns, bien organisés, ont voulu la saboter-, et nous aurions certainement eu le même problème pour les OGM si nous ne nous étions pas adressé à un conférencier qui se tint à distance des points de vue extrêmes. Soulignons que les savoirs scientifiques et techniques sont à la source de débats, de connaissances discutées, d’apprentissages et de contestations, mais qu’il est difficile de faire partager l'idée qu’ils sont une culture, au même titre que la littérature, la musique ou le théâtre. Alors que l’on considère que, dans ces domaines, il n'y a jamais en nombre et en diversité trop de manifestations culturelles dans une ville ou une région, on devient vite suspicieux sur des redondances possibles s'il s'agit de sciences et de techniques. Ceci a conduit AssoSciences à éviter des sujets qui pourraient être traités par ailleurs. Nous avons toutefois fait quelques exceptions pour quelques conférences, dont on savait qu’elles seraient passionnantes et instructives. De même les salles et l’organisation choisie ne permettent pas le prolongement des discussions au-delà de certaines heures, et les pots consécutifs, où les échanges peuvent se prolonger, les réseaux se retrouver ou se mettre en place sont gérés de façon séparée et privée. Le choix de l’heure et du jour des conférences a donné lieu à quelques tâtonnements. Nous avons finalement décidé de les faire à 91h00, un compromis qui permet à la fois d’avoir des jeunes, des retraités et des actifs après leur journée de travail ; le mercredi a permis d’éviter d’autres séquences de conférences, mais nous passerons sans doute au jeudi qui paraît préférable. Il est certain que les réseaux des uns et des autres sont sollicités pour procéder au choix des sujets et des auteurs. Ils sont proposés par les membres du bureau, par des scientifiques locaux venant aux conférences. Celles-ci sont issues de l'actualité scientifique et technique, ou viennent de lectures ou d'autres voies : repérages à des colloques par exemple. Dans l'ensemble l'idée partagée est bien du sujet utile présenté par un orateur à la parole efficace. Une part de subjectivité est évidente, mais apparemment les choix et les évaluations sont assez consensuels quant à la qualité. Il n'a pas été procédé à des évaluations systématiques, ce qu'il faudra faire, mais les présences et les retours, y compris spontanés, sont satisfaisants. L'information À chaque conférence les présents s'ils le souhaitent inscrivent leur adresse mail , ou, à défaut leur adresse postale sur un bloc, et sont donc additionnés aux correspondants déjà enregistrés. Ceci correspond à ce jour à un fichier d’environ 500 personnes. La Dépêche, le grand journal régional, relaie très efficacement l'information. Des affiches et des tracts sont déposés à pas mal d'endroits stratégiques, à chaque conférence, avec y compris des relais municipaux, la Mairie étant partie prenante. Le problème est parfois celui du renouvellement du public. Un nouveau thème ou un nouveau sujet exige que l’on avertisse d’autres personnes potentiellement intéressées. C’est assez difficile sans moyens spécifiques et souvent il nous revient un « c’est dommage, je ne l’ai pas su ». L'évaluation Si l’on se fonde sur le nombre de participants, il est certain que certains annonces font mouche du fait de l’orateur et/ou du sujet. Si l’on se fonde sur les contributions au débat, certaines conférences, a priori plus confidentielles, ont connu de vifs échanges. La difficulté en fait est dans la définition d’un bon niveau, un accès pas trop vulgarisateur pour ne pas être concurrent avec d'autres moyens d'information tels que la presse, pas trop spécialisé pour ne pas décourager ; pas trop large pour éviter que l'intervention ne soit pas assez cadrée, pas trop pointu pour que l'auditeur puisse contextualiser clairement le propos. La deuxième difficulté est dans la maîtrise pédagogique que tous les scientifiques (entre autres) n'ont pas forcément. La structuration d'un discours pour intéresser n'est pas forcément la structure pertinente de l'écriture d'un article pour des pairs. Mais souvent ce sont les plus grands scientifiques qui maîtrisent le mieux la présentation de leur sujet à un public peu averti ! Par contre il est clair que la conférence débat a sûrement de beaux jours devant elle: elle représente sans doute "une sortie" comme un concert ou une pièce de théâtre, et en cela elle se rapproche de toutes les autres cultures. Elle est aussi pour les participants un lieu de fabrication de réseaux, d'amitiés, de statut partagé. Sans doute est-elle aussi une référence par rapport aux apprentissages traditionnels: certains y retrouvent "le cours" et ses discussions. Enfin, on peut penser que la distance entre conférencier et participant est une bonne distance : pas le rapport à la presse ou internet qui sont de fait déshumanisés, pas une familiarité totale qui peut parfois être un entre-soi plus qu'un lieu d'acquisition, d'interrogation ou de réflexion (voir certains "cafés"), mais la possibilité d'un échange avec un spécialiste, un expert. Tout cela à la condition expresse bien sûr que l'orateur ait été identifié clairement dans ses appartenances propres : chercheur CNRS, responsable technique ou industriel, ou président de l'association "antiX" s'il y a lieu. Les défis se trouvent sûrement à ces niveaux : faire entendre des paroles plurielles, fabriquer des lieux de références, éviter l’illusionnisme des discours généraux, brillants mais de peu de substance, tisser des lieux de confiance pérennes., surmonter les problèmes de moyens et de disponibilité afin d’établir des maillages et faire en sorte qu’associations, enseignants, chercheurs, entrepreneurs répercutent les informations sur leurs communautés et stimulent l’intérêt pour les savoirs scientifiques et techniques.

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